Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
lundi 28 juillet 2014
Michèle Mercier, l'insoumise
2012
Titre: Michèle Mercier, l'insoumise
Cinéaste: Jean-Yves Guilleux
Notice SC
Notice Imdb
Vu à la télé
Petit documentaire hagiographique, mais néanmoins sympathique, passé sur Paris Première que j'ai chopé en replay sans a priori. Je n'ai à l'égard de Michèle Mercier ni antipathie, ni sympathie particulière.
Je ne l'ai pas beaucoup vue il est vrai. J'ai deux films en tête, ou devrais-je dire une série de films (les "Angélique"s) et un sketch italien (issu de "Les trois visages de la peur"). Dans la première, elle m'avait semblé proposer un jeu très coincé, ampoulé, en tout cas laborieux ; dans le second, c'était nettement mieux. Mais pour être tout à fait honnête, dans ces deux rôles, il lui fallait apparaître "coincée". Angélique est une poupée de porcelaine qui doit être secouée, "dépermanentée" pour grandir et devenir pleinement femme. Dans le Bava, c'est la peur qui l'habite jusqu'à la terrasser. Forcément dans les deux cas, son jeu se doit d'afficher quelque chose de fermé dans le meilleur des cas et d'artificiel dans le pire.
Une autre chose est sûre : dans les deux films, qu'elle soit blonde ou brune, elle dégage un truc très sexuel, sa beauté est animale. On comprend qu'elle ait fait carrière en Italie, dont le cinéma a su si bien honorer les belles femmes devant la caméra. Le documentaire montre cela avec perspicacité.
Jean-Yves Guilleux a le mérite d'aborder à peu près tout de l'actrice, même s'il ne creuse pas trop ce qui pourrait fâcher, puisqu'il se contente d'interroger admirateurs et amis.
Quoiqu'il en soit, Michèle Mercier apparaît sincère et presque touchante dans son amour du cinéma, alors que, comme je le disais plus haut, je ne connais pas ni ne nourris une quelconque admiration pour elle, signe que le travail "émotionnel" du scénario et de la mise en scène est soigné. Ce documentaire offre un petit voyage dans le cinéma bis franco-italien qui n'est pas désagréable.
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