Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
mercredi 11 décembre 2013
Un million clefs en main
1948
Titre original : Mr. Blandings Builds His Dream House
Titre francophone: Un million clefs en main
Cinéaste: H.C. Potter
Comédiens: Cary Grant - Myrna Loy - Melvyn Douglas
Notice SC
Notice Imdb
Vu en dvd
Vu lorsque j'étais jeune cinéphile, à l'époque où la télé publique diffusait de vieux films tous les vendredis soirs au "Ciné-club" ou tous les dimanches soirs au "Cinéma de minuit". De nos jours l'offre privée est bien plus généreuse, mais par essence destinée à des privilégiés.
Et je n'avais pour souvenir que la galère continue que subissait un Cary Grant éreinté par le projet fou de faire bâtir une maison. Le sujet est on ne peut plus simple en effet : les emmerdes des nouveaux propriétaires.
Le comique vient essentiellement de ces situations dans lesquelles le couple Grant/Loy va se foutre tout le long du film en raison de leur ingénuité.
En miroir, Melvyn Douglas,
leur avocat et ami, est le témoin rigolard mais un brin dépité de ce gouffre à pognon que constitue pour les deux new-yorkais naïfs la construction d'une bicoque dans le Connecticut voisin.
Tout repose sur ce problème a priori. Dans les faits, c'est surtout Cary Grant et ses mimiques décomposées qui font le boulot. Il tient le film sur les épaules.
Quelques dialogues très fins, à double sens, ironiques sont par moments désopilants et montrent le sens de l'humour nécessaire au couple pour faire face à l'adversité.
Malheureusement, le rythme du film dirigé par H.C. Potter est parfois un poil assoupi. Le cinéaste se contente souvent de filmer de longs plans séquences illustrant les déboires quotidiens de la petite famille. Rien d'extraordinaire pour s'émoustiller l’œil.
D'autre part, j'ai connu une Myrna Loy plus mordante.
Mais Cary Grant
est comme toujours excellent. Je le répète, le rythme n'est pas affolant (pas de screw-ball comedy ici) et malgré cela, l'acteur parvient à soutirer du texte et des situations un vrai comique, de trogne, de mimique, tout en n'en faisant jamais trop. Juste, précis, imparable. C'est dans ces moments là qu'on mesure le talent incroyable du bonhomme. Etre capable de faire rire avec un scénario somme toute banal, rectiligne, chapeau l'artiste!
Trombi:
Reginald Denny:
Sharyn Moffett et Connie Marshall:
Louise Beavers:
Ian Wolfe:
Tito Vuolo:
Harry Shannon:
Nestor Paiva (right, droite):
Lurene Tuttle:
Lex Barker:
Will Wright?
Hal K. Dawson?
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