2014
Saison 1
10 épisodes
Réalisateurs: Steven Soderbergh -
Comédiens: Clive Owen - André Holland - Juliet Rylance
Notice SC
Notice Imdb
Vu en dvd
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D'entrée je suis mal à l'aise, gêné par cette caméra à l'épaule sans aucune raison valable. Très vite, je suis fatigué par cette musique électro qui jure avec le cadre chronologique. Me voilà donc de pénibles dispositions, mais je fais l'effort d'attention nécessaire pour donner sa chance au produit. (Faut que j'arrête avec cette expression, même moi je la trouve médiocre et usante).
Or, il n'est pas totalement mauvais ce produit : il y a un joli effort d'écriture pour faire découvrir les personnages, une ingénieuse mise en scène, une très bonne écriture pour lier personnages et enjeux. La trame narrative ne révolutionne pas le format, mais se permet quelques audaces très bien exécutées. La lecture de cette histoire est agréable grâce à la tenue du récit très efficace. C'est pour moi le point fort de la série. Ce récit, cette disposition scénique des personnages si je puis dire, me plait bien.
Malheureusement, c'est le seul élément auquel je me raccroche pour aller au bout de cette saison. Car autant le dire de suite, il n'a jamais été question que je m'essaie à la 2ème saison.
Si l'écriture sur la forme est brillante, sur le fonds elle m'ennuie terriblement. Les personnages aussi intelligemment présentés qu'ils soient ne m'intéressent pas plus.
Sur le papier, cette histoire de la médecine, sur fond de misère et de ségrégation est excitante, mais en réalité, la série ne tient pas ses promesses. Selon moi, elle propose des personnages et des situations qui sont déjà devenus classiques, vus et revus ailleurs. Il n'y a guère de surprise. Je ne vois pas de plus-value.
Et ce n'est pas la complaisance bouchère ou la violence omniprésente qui viendront éveiller mon attention.
Que dire du style pédant et des procédés tape-à-l'œil de l'image, très souvent "dégueu-lassante"? Seules les scènes sombres d'intérieur offrent un très joli spectacle de lumières, proches de La Tour parfois, des couleurs chaudes, bien suaves.
Mais c'est beaucoup trop rare, et les séquences en lumière naturelle extérieure foutent tout en l'air. Le visuel m'as-tu-vu fatigue. Les techniciens se font plaisir au détriment de celui du spectateur. Je me sens exclu de leur jeu. Il y a aussi un côté "impressionniste" qui bizarrement me semble suranné, en retard, en tout cas inapproprié.
Les bons comédiens qui composent la distribution ne subjuguent pas. Jamais ils ne parviennent à transcender le récit. Ils ont beau être bons, on ne peut pas leur demander cet impossible.
C'est bien, mais je m'en fous : voilà sèchement résumé, voilà ce que cette série m'inspire, de la sécheresse.
Trombi:
Clive Owen:
André Holland:
Juliet Rylance:
Jeremy Bobb:
Eve Hewson:
Ying Ying Li et Michael Angarano;
Chris Sullivan:
Cara Seymour:
Eric Johnson:
David Fierro:
Matt Frewer:
Melissa Errico:
Lucas Papaelias:
Maya Kazan:
Grainger Hines:
Suzanne Savoy:
Emily Bergl:
Danny Hoch:
Rob Morgan:
Andy Murray:
Happy Anderson;
Perry Yung:
LaTonya Borsay: (droite, right)
Jennifer Ferrin:
Rachel Korine:
Molly Price:
Collin Meath:
Ghana Leigh:
Bonita Hamilton:
Tom Lipinski:
Reg Rogers:
Gary Simpson:
Pei Pei Lin:
Melissa McMeekin:
Tom Papa:
Michael Nathanson:
Robert vincent Smith:
Glenn Fleshler:
John Hodgman:
Charles Aitken:
André Holland:
Juliet Rylance:
Jeremy Bobb:
Eve Hewson:
Ying Ying Li et Michael Angarano;
Chris Sullivan:
Cara Seymour:
Eric Johnson:
David Fierro:
Matt Frewer:
Melissa Errico:
Lucas Papaelias:
Maya Kazan:
Grainger Hines:
Suzanne Savoy:
Emily Bergl:
Danny Hoch:
Rob Morgan:
Andy Murray:
Happy Anderson;
Perry Yung:
LaTonya Borsay: (droite, right)
Jennifer Ferrin:
Rachel Korine:
Molly Price:
Collin Meath:
Ghana Leigh:
Bonita Hamilton:
Tom Lipinski:
Reg Rogers:
Gary Simpson:
Pei Pei Lin:
Melissa McMeekin:
Tom Papa:
Michael Nathanson:
Robert vincent Smith:
Glenn Fleshler:
John Hodgman:
Charles Aitken: