vendredi 9 septembre 2016

Moi, député



2012

Titre original : The campaign
Titre francophone : Moi, député

Cinéaste: Jay Roach
Comédiens: Will Ferrell - Zach Galifianakis

Notice SC
Notice Imdb

Vu en blu-ray

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Si au départ je me faisais une idée un peu plus déjantée de cette comédie, je confesse que j’ai été curieux de voir la tournure du scénario, pris par cette histoire et surtout captivé par la performance de Zach Galifianakis. Cela fait finalement peu de temps que je le connais. De loin, il est meilleur acteur de “Very bad trip”, c’est le seul qui m’ait tapé dans l’oeil. Je l’avais déjà vu il y a un peu plus longtemps dans “Date limite” où je l’avais trouvé exécrable. Mais Robert Downey Jr aussi, ce qui peut signifier que la direction d’acteur était médiocre ou que le scénario rendait compliquée la tâche de suivre ces personnages.

Quoiqu’il en soit, ici Galifianakiss
incarne un personnage très coincé, dans le contrôle qu’on sent bancal, prêt à se casser la gueule. Il laisse poindre beaucoup de fragilité, en même temps qu’une grande force de conviction et de caractère finalement. Cette ambiguïté donne à son héros une belle envergure. Techniquement parlant, il m’a impressionné.

En face de lui, Will Ferrell
est égal à lui même, jamais aussi bon que lorsqu’il verse dans la vulgarité la plus abjecte. Délicieusement gros dégueulasse, son personnage part facilement en vrille, lui aussi fasciné par le charme de Galifianakis. Cette confrontation m’a beaucoup plu. Les deux comédiens vont bien ensemble.

Au delà du message conventionnel sur la morale dans les milieux politiques et donc sur la représentation citoyenne dans les chaînes du pouvoir, c’est bien plutôt cet attendrissant -et parfois drôle tout de même- portrait d’une Amérique pleine de contradiction, partagée entre son aspect un peu “Mr Smith au Sénat” et sa face noire complètement déshumanisée par le pognon. L’image prédominant le réel, les médias et les grands patrons font donc le jeu politique médiatique et face à cet état de faits, le citoyen lambda essaie d’exister, se tordant le cou pour mieux passer et parfois travestissant son être, au risque de se perdre.

Voilà une antienne qu’on n’a pas fini de voir au cinéma. Rien de bien neuf, néanmoins le film parvient à laisser apprécier son déroulement avec plaisir. Calme, droit et juste. La narration est assurée par un scénario et un montage tout ce qu’il y a de plus correct, jusqu’à la fin. Un bon petit film.


Trombi:
Jason Sudeikis:

Dylan McDermott:

Katherine LaNasa:

Sarah Baker:

John Lithgow et Dan Aykroyd:

Brian Cox:

Karen Maruyama:

Grant Goodman:

Kya Haywood:

Madison Wolfe:

Randall D. Cunningham:

Thomas Middleditch et Heather Lawless:

Josh Lawson et Amelia Jackson-Gray:

Elizabeth Diane Wells et Jack McBrayer:

Billy Slaughter:

Aaron Jay Rome:

Kate Miner:

Wolf Blitzer:

Bill Maher:

P.J. Byrne:

Tzi Ma (centre, center):

Bill Martin Williams:

John D. Reaves:

Millard Darden:

John Goodman:

Elton LeBlanc?

Uggie:

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