samedi 16 juillet 2016

Kill Bill vol. 2



2004

Cinéaste: Quentin Tarantino
Comédiens: David Carradine - Uma Thurman

Notice SC
Notice Imdb

Vu en dvd

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Autant à la revoyure du premier opus, le souvenir de mes premiers ressentis était plutôt net, autant en revoyant celui-là c’était beaucoup plus flou. De fait, mon regard a été sans doute plus serein et dès lors, j’ai été plus enclin à m’ouvrir au spectacle.

Je le trouve beaucoup mieux bâti que le premier qui a souffert d’avoir posé les enjeux et présenté les protagonistes. Ici, le plus gros œuvre a été fait et l’on peut s’atteler à mieux suivre l'opération vengeresse de l'héroïne. Les différents tableaux me paraissent plus équilibrés. En dehors de celui avec Gordon Liu
(presque caricatural et comique), les autres parties du film reposent tout de même sur un substrat un poil plus réaliste et l’on peut en quelque sorte s’émouvoir, s’impliquer un peu plus dans l’histoire, ce qui m’avait été impossible sur Kill Bill vol. 1.

Pourtant, je ne peux éviter le fait que les deux parties sont bien similaires, en termes de vocation, de style ou de genre. Celui-ci aussi est un assemblage plus ou moins hétéroclite de sketchs aux influences diverses et aisément reconnaissables. Mais disons que ça passe mieux grâce à l’accalmie qu’instaure le rythme de ce 2e film. Finie la surenchère hystérique dans les effets de mise en scène, bien que Tarantino s’y laisse encore aller à deux ou trois reprises. Je ne sais pourquoi mais j’ai tout de même l’impression que ce volet est plus sobre. Je sais le ridicule de cet énoncé (Tarantino sobre).

Peut-être que les nombreux dialogues portent en eux une part de responsabilité dans ce sentiment. Bien qu’ils ne soient pas des plus inspirés. Certes, ils ralentissent l’action, calment le récit, mais ils n’apportent guère davantage. Trop plats pour donner au film une portée quelconque.

Je ne trouve nul secours du côté de la distribution. David Carradine
(et sans doute son phrasé si particulier) peut-il faire valoir un certain charme à la longue, mais c’est bien le seul. Uma Thurman
me laisse toujours aussi froid. Michael Madsen
est sans saveur, comme d'hab. Quant à Daryl Hannah,
son personnage reste insipide. Elle est pourtant une actrice que j’aime bien en général. Je trouve dans l'ensemble pour ce film que les acteurs sont mal dirigés, de façon paresseuse ou simpliste.

Aussi, bien que moins pénible à regarder que son devancier, je ne crois pas que je le reverrai à l’avenir. Décidément, Quentin Tarantino n’en finit pas de me faire bailler sur la longue. Ses films sont toujours trop longs, bavards, s’écoutant parler, avec cette grandiloquence, cette démesure dans l’image ou dans le rythme qui finit par m’exaspérer, même un chouïa.

Trombi:
Michael Parks:

Samuel L. Jackson:

Jeannie Epper et Bo Svenson:

Larry Bishop:

Laura Cayouette: (left gauche)
 Christopher Allen Nelson:

Caitlin Keats et Shana Stein:

Stephanie L. Moore (droite, right):

Perla Haney-Jardine:

Victoria Lucai:

Helen Kim:

Clark Middleton:

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