1999
Titre original : Todo sobre mi madre
Titre francophone : Tout sur ma mère
Titre anglophone : All about my mother
Cinéaste: Pedro Almodóvar
Comédiens: Cecilia Roth - Marisa Paredes - Antonia San Juan - Penélope Cruz
Notice SC
Notice Imdb
Vu en blu-ray
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Je n’avais pas revu ce film depuis une éternité. Sans doute depuis la sortie en salle. Oui, je ne crois pas
l’avoir vu à la télé, ni en dvd.
l’avoir vu à la télé, ni en dvd.
D’autres films d'Almodóvarr m’ont depuis davantage remué, toutefois l’émotion demeure puissante par
moments. Ce qui domine reste cette écriture incroyable de PedroAlmodóvar. A l’instar de la mise en
scène d’Alfred Hitchcock qui me laisse baba d’admiration, l’écriture d’Almodóvar, alambiquée et
succulente de précision m’épate à chaque fois. Il y a du génie, de la magie, mettons le terme qu’on
voudra (ajoutons-y toutes sortes de superlatifs, il les vaut) pour décrire ce phénomène
incompréhensible que propose le visionnage d’un film d’Almodovar.
moments. Ce qui domine reste cette écriture incroyable de PedroAlmodóvar. A l’instar de la mise en
scène d’Alfred Hitchcock qui me laisse baba d’admiration, l’écriture d’Almodóvar, alambiquée et
succulente de précision m’épate à chaque fois. Il y a du génie, de la magie, mettons le terme qu’on
voudra (ajoutons-y toutes sortes de superlatifs, il les vaut) pour décrire ce phénomène
incompréhensible que propose le visionnage d’un film d’Almodovar.
On a là encore une histoire abracadabrante, somme toute compliquée, improbable et pourtant tout
apparaît d’une grâce, d’une fluidité, d’une simplicité naturelle et l’on reste ébaubi, inerte, à n’y rien
comprendre. Cela coule de source sans qu’on sache comment, ni pourquoi.
apparaît d’une grâce, d’une fluidité, d’une simplicité naturelle et l’on reste ébaubi, inerte, à n’y rien
comprendre. Cela coule de source sans qu’on sache comment, ni pourquoi.
La direction d’acteurs y est sans doute aussi pour beaucoup tant ils paraissent à l’aise, que ce soit dans
la comédie ou le drame, mais la caméra est toujours astucieusement attentive. Les dialogues et
les situations pittoresques sont filmés avec sobriété, ancrant l’action dans le réel, malgré tout.
Le jeu des comédiens essaie de maintenir le récit dans ce cadre-là. Le va-et-vient entre les tonalités
humoristiques et tragiques ne rend pas la tâche facile et pourtant, toujours ce même miracle, les
comédiens parviennent à leur fin.
la comédie ou le drame, mais la caméra est toujours astucieusement attentive. Les dialogues et
les situations pittoresques sont filmés avec sobriété, ancrant l’action dans le réel, malgré tout.
Le jeu des comédiens essaie de maintenir le récit dans ce cadre-là. Le va-et-vient entre les tonalités
humoristiques et tragiques ne rend pas la tâche facile et pourtant, toujours ce même miracle, les
comédiens parviennent à leur fin.
dans un rôle presque secondaire attire la lumière. Son personnage est hautement attirant par sa fragilité
mais surtout parce qu’il sort de l’ordinaire.
mais surtout parce qu’il sort de l’ordinaire.
Celui de Antonia San Juan
est à la fois émouvant et drôle certes mais c’est bien de la légèreté qu’il apporte avant tout.
Reste l'héroïne principale qu'interprète Cecilia Roth
: elle est le socle, l’axe central sur lequel repose la trame et également la “raison” en quelque sorte. C’est elle effectivement qui corrige, qui redirige, réoriente toutes les trajectoires déviantes. Elle joue le rôle de mère de substitution en quelque sorte, une assise sur laquelle s’appuie le scénario d’Almodovar pour décrire l’évolution des autres personnages, comment ils se sauvent, se transforment et font malgré tout un parcours de survie avec flamboyance et un peu de bonheur. C’est beau. C’est Almodóvar quoi
Mini trombi:
Rosa Maria Sardà: (centre)
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