Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
mercredi 7 septembre 2016
Comme des bêtes
2016
Titre original: The secret life of pets
Titre francophone: Comme des bêtes
Cinéastes: Yarrow Cheney - Chris Renaud
Notice SC
Notice Imdb
Vu en salle
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Assez bonne surprise pour ma part. De fait, je n’avais aucune attente sur ce film, ni aucune crainte particulière. J’y suis allé l’esprit tout nu.
Le dessin n’est sans doute pas aussi beau et naturel que ce que Pixar est encore capable de nous mettre dans les yeux. Néanmoins, il est très agréable. Illumination Entertainment a fait d’énormes progrès, notamment dans les textures, de mieux en mieux. L’eau par exemple est formidablement rendue maintenant. Ils ont fait un excellent travail sur la forme. Ils continuent d’assurer sur les couleurs et l’animation. Les mouvements sont très fluides.
Mais là où ils sont très solides, c’est qu’ils sont les plus forts sur le fond. Depuis quelques temps, Pixar nous sort des films très gnangnans, sublimes visuellement, mais limités par des scénarii très ordinaires, dont les histoires et l’humour sont sans grande saveur ni profondeur, sans relief, sans risque, sans audace. Illumination, au contraire, propose des films plus couillus, plus vivants, plus éclatants. Dans “Comme des bêtes”, les chats ont des rondelles apparentes. On ne prend pas les gamins pour des enfants atrophiés du bulbe. Ils savent que les chats ont des trous de balle. Je fais allusion au dernier film pudibond-pudicon sorti par Disney (Zootopia).
Grâce à un scénario plein de vie, de mouvements, grâce à un humour constant, le film pète le feu. Le rythme se maintient, on ne s’ennuie jamais. Certes, l’histoire n’est pas non plus d’une grande portée. Cela reste du divertissement, mais le film garde une lisibilité et une tenue d’ensemble fort recommandable. Le spectacle est bien alerte, percute, avance avec entrain, sans fatigue, sans gêne. C’est heureux. Ce film me réconcilie avec la production animée actuelle.
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