jeudi 6 décembre 2018

GoldenEye



1995

Titre original : GoldenEye

Cinéaste: Martin Campbell
Comédiens : Pierce Brosnan - Famke Janssen - Sean Bean

Notice SC
Notice Imdb

Vu en blu-ray

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Avec le temps, mon appétence pour la période Pierce Brosnan de la franchise James Bond prend de plus en plus une sale allure. À l’époque déjà l’excès et la caricature de ses films ne parvenaient pas à susciter mon enthousiasme, comme c’est le cas pour deux de ses devanciers Connery et Moore. Dalton m’avait déçu et Brosnan constituait un nouveau désappointement.

Progressivement, j’avais mis de côté ma dure détestation et commencé à éprouver une sorte d’indulgence en considérant l’aspect farceur de ces outrances. Mais cette revoyure m’a remis dans une position très sévère, davantage même qu’à la sortie en salle.

J’ai revu ce Goldeneye avec un poil d’ennui, parsemé ici ou là par finalement de bons vieux fous-rires devant l’incongruité, la maladresse et bien trop souvent là débilité du scénario. C’est extrêmement faible. Alors que j’avais gardé l’impression qu’on avait atteint les bas-fonds du ridicule avec le final de Moonraker, ce Goldeneye vient nettement se placer en tête des James Bond les plus faisandés.

Il est mauvais presque de bout en bout, avec des comédiens dont on a tiré un jeu aussi outré, grossier que le scénario imbécile pouvait l’exiger. Même de très bons comédiens comme Sean Bean, Famke Janssen ou Gottfried John sont pénibles à voir et à écouter tellement ils sont faux. Certains dialogues paraissent avoir été écrits par des collégiens incultes.

Le film est une longue farce, alignant les explosions, ses placements de produits, les gadgets insensés sans aucune espèce de début de subtilité, avec un humour très bas de gamme qui plombe littéralement le film vers les abysses.

Le pire reste Pierce Brosnan

et son balai mal rangé, tellement coincé, asphyxié par le poids du passé des James Bond. L’ombre de ses prédécesseurs le recouvre d’une froideur ennuyeuse au bout du compte. Il n’est pas là. Transparent. C’est un type qui a les habits de James Bond, qui dit s’appeler James Bond, mais on n’y croit pas.

Famke Jansen

se contente de sur-jouer le même personnage que Barbara Carrera avait incarné dans Jamais plus jamais, Fatima, avec moins de sex-appeal, moins de folie.

Tout cela est bien pénible. Si pénible que parfois les pics de médiocrité atteints par certaines scènes sont si intenses qu’on ne peut s’empêcher de pouffer. Grotesque.
Mini trombi:
Robbie Coltrane:
Sean Bean:
Famke Janssen et Gottfried John:
Alan Cumming et Izabella Scorupco:
Samantha Bond:
Michael Kitchen:

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