vendredi 17 juin 2016

Le bon roi Dagobert



1984

Cinéaste: Dino Risi
Comédiens: Coluche - Michel Serrault - Carole Bouquet - Ugo Tognazzi

Notice SC
Notice Imdb

Vu sur le net

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J’ai pour Dino Risi, de même que pour la comédie italienne en général, beaucoup d’affection, surtout une admiration sans borne. Pourtant, avec tout le respect que l’on doit à ce pan immense du cinéma mondial, on se voit contraint de déclarer que ce “bon roi Dagobert” n’a pas mis uniquement sa culotte à l’envers. Cela ne fonctionne pas. Jamais.

Il y a quelque chose qui cloche dans ce scénario, dans ces dialogues trop peu percutants. Malgré les présences d’Age et de Gérard Brach au générique, le récit ne décolle pas, les personnages restent peu pertinents et le rythme est piètrement trop mollasson. Il est vrai que sur ce dernier point le montage peut être le premier responsable, ou du moins davantage que le scénario.

Mais, fondamentalement, je cherche encore en quoi cette histoire a pu paraître intéressante à tous ces créateurs, souvent géniaux par ailleurs.

L’aspect historique semble avoir été à peu près respecté sur le plan formel. Le réalisme, la crudité de l’époque pourrait être un argument en faveur d’une satire féroce de la société médiévale, quand l’Eglise et le pouvoir commençaient à lier des relations hautement cyniques. Cependant, le résultat manque de nerf, de verve. Il n’y a guère de risque pris là-dedans. Point d'égratignure contre les institutions ou les puissants. En fait, on s’ennuie.

Encore heureux que l’historien qui sommeille en moi s'intéresse naturellement à la peinture que nous propose Risi de la période. Encore heureux que la distribution soit alléchante. Sinon que nous resterait-il de ce film? Pour être honnête : rien!

Tout le film repose sur son trio d’acteurs phénoménaux (Coluche, Serrault, Tognazzi). Or, aucun n’est en mesure de sauver le film. Coluche
paraît un peu paresseux. Je me demande si ce n’est pas la post-synchro qui donne cette impression, mais dans sa voix un manque de conviction se fait sentir avec force. De même, Ugo Tognazzi
ne parvient pas à faire friser son œil habituellement plus moqueur. Alors que Michel Serrault
a un rôle en or, de moine dont la foi est mise à rude épreuve, il ne donne pas toute l’ampleur, la folie qu’on espère de lui. Forcément, on est déçu.

Voilà un Risi mineur, un Coluche en demi-teinte : le film n’est pas indispensable, vous l’aurez compris. Et les quelques tentatives de placer ici et là quelques vignettes sexy n'y change rien.

Trombi:
Carole Bouquet:

Isabella Ferrari:

Michael Lonsdale:

Venantino Venantini et Marcello Bonini Olas:

Karin Mai:

Geretta Geretta:

Jean-Pierre Rambal (droite, right):

Francesco Scali:

Antonio Vezza (droite, right):

Isabella Dandolo:

Fred Romano?, Claudia Cavalcanti et ?:

Sabrina SianiMario Diano?, Lamberto Consani et John Karlsen:

Ippolita Santarelli:

Salvatore Baccaro:

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