dimanche 20 décembre 2015

Le prisonnier : L'arrivée



1967

Titre original: The prisonner : Arrival
Titre francophone: Le prisonnier : L'arrivée

Réalisateur: Don Chaffey
Comédiens: Patrick McGoohan

Notice SC
Notice Imdb

Vu en dvd

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Une éternité. Je me rappelle l'incroyable frisson que la découverte de cette série avait déclenché lorsque je l'ai vu pour la première fois à la télévision. Ce format, cette image colorée, ce montage agressif, ce monde absurde fermé, cet acteur au jeu pour le moins nerveux : cette série m'assène un véritable coup de poing.

Je la retrouve aujourd'hui avec cette même puissance, cette ardeur au combat. Et ce, d'entrée ! Avec un premier épisode tout aussi véloce que dans mes souvenirs. Curieusement, j'ai plus le souvenir de la version française doublée. Cette fois la VO me semble moins familière.

Avec ce premier épisode s'installent tous les éléments, bien ordonnés, les enjeux, les personnages. On fait un rapide petit tour du village. Bien écrit, le scénario ne s'appesantit pas sur le prisonnier. Il y aura bien des épisodes pour cela par la suite.

Patrick McGoohan
se contente d'abord de camper le lion en cage. Il va et vient. Ses yeux cherchent l'espace et la seconde pour fuir, mais ne trouvent pas. Cependant, on décèle d'ores et déjà la pugnacité qui caractérise le personnage et va alimenter sa rage à résister tout le long de la série.

Lors de ce premier épisode, ceux qui sont censés le faire plier à leurs exigences paraissent sous-estimer le personnage. Cette confrontation est bien évidemment au cœur de la série un des enjeux majeurs qui font le sel de cette aventure et qui nous tiennent en haleine jusqu'à son terme.

Ma femme et mon beau-fils ne connaissent pas. Ils ont été pour le moins estomaqués par le style, le rythme, le parti pris formel, ce tempo endiablé que le montage et les mouvements de caméra impriment dès ce premier acte. Le petit est partant pour un deuxième épisode, la blonde paraît plus décontenancée.

Quoiqu'il en soit, j'ai maintenant envie de revoir l'intégralité de la série. L'aspect british exacerbé des personnages et des décors, le côté gentiment techno-kitsch est toujours aussi succulent.

La superbe musique de Ron Grainer marque elle aussi le dynamisme de la mise en scène et en image. Elle invite à y revenir.

Et puis j'ai hâte de voir le fauve ruer de plus belle. Patrick McGoohan est un acteur atypique que j'aime beaucoup.

Trombi:

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