vendredi 1 février 2019

The Deuce Saison 2



2018

Titre original : The Deuce

Saison 2
9 épisodes

Réalisateurs: Alex Hall - Steph Green - Uta Briesewitz - Zetna Fuentes - Tricia Brock - Minkie Spiro - Tanya Hamilton
Comédiens: James Franco - Maggie Gyllenhaal

Notice SC
Notice Imdb

Critique de la saison 1

Vu à la télé

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Autant la saison 1 m’avait beaucoup plu, mais m'avait laissé tout de même un peu perplexe sur les intentions des auteurs en fin de compte, autant cette saison 2 m’a paru beaucoup plus nette, encore plus évidente.

De fait, pourtant, la série propose la même chose, le même alliage de drames, de comédies, les mêmes interrogations, les mêmes trajectoires des personnages. Dans une certaine mesure, j’ai l’impression de revivre la même expérience de téléspectateur qu’avec les deux premières saisons de Mad Men. Mad Men est ma série préférée, malgré une première saison d’installation des trames et des personnages qui m’avait laissé sur ma faim. Espérons que The Deuce me fasse connaître les mêmes frissons de plaisir à l’avenir.

Pour le moment, c’est bien parti avec une saison 2 réjouissante par son équilibre, son écriture surprenante mais sûre. Le péril majeur des séries chorales est l’éparpillement. Peut-être ai-je eu le sentiment que c’était trop le cas sur la saison 1. Dans cette deuxième saison, ce sentiment disparaît complètement. Les histoires en parallèle se suivent avec fluidité, maintiennent l’attention du spectateur avec beaucoup de finesse et d’efficacité.

Il fallait sans doute une première saison entière pour le spectateur connaisse parfaitement les enjeux de chaque personnage principal. Cette saison 2 peut en toute liberté jouer sur ces parcours .

Les comédiens semblent beaucoup plus sûrs, mieux assis sur leur personnage, jouent mieux leurs interactions. Il se dégage une sensation de sûreté, de maîtrise, une sorte d'assurance. On sait où vont les personnages et on peut se permettre d’être surpris par les quelques virages qu’ils s’autorisent. En dépit de l’appropriation ou de l’immersion du spectateur dans le récit, ce dernier réussit à ménager quelques surprises. Elle sont agréables, mettent du sel par-ci, par-là et maintiennent un intérêt supérieur.

Peut-être la saison 2 verse-t-elle plus volontiers vers son aspect comique? Cependant, elle n’oblitère pas son caractère réaliste et donc très violent du milieu dans lequel elle nous plonge : le monde interlope new-yorkais, l’industrie porno et prostitutionnelle, entre mafiosi et proxénètes.

Déjà une année de passée et déjà l’esthétique a quelque peu évolué : on se rapproche peu à peu des années 80. Le travail formel demeure d’une remarquable efficacité. The Deuce est agréable à regarder. La caméra n’exagère pas ses effets, préférant aller à l’essentiel. De fait, jamais on a à fustiger un quelconque tape à l’oeil dans la mise en image, ce qui n’est pas le cas de beaucoup de médiocres séries actuelles.

Chez les acteurs, à part quelques changements importants que le scénario nous ménage pour la saison 3 à venir, on prend donc les mêmes et on recommence. C’est un plaisir continu. Maggie Gyllenhaal

 est en tout point excellente. Elle surprendra ceux qui ne la connaissent pas. Avec un personnage joué de manière très sobre, qui supporte pourtant un terrible poids sur les épaules, elle dessine un magnifique portrait de femme qui, très pragmatique, refuse de même l’hégémonie masculine sociale.

Je voudrais noter également que j’ai apprécié le jeu de James Franco,

ce qui n’est pas le cas tout le temps, loin s’en faut. J’ai un petit problème avec quelques unes de ses interprétations. A tel point que j’avais quelques réticences à la découverte de cette série, d’autant plus qu’il y joue deux frères jumeaux aux tempéraments assez opposés et très dramatiquement exagérés au départ. Mais sur cette deuxième saison, les deux personnages gagnent en épaisseur et en réalisme ce qu’ils perdent en pittoresque et grandiloquence, atténuant quelque peu leurs outrances de caractères et d’expression.

The deuce saison 2 ne finit pas véritablement sur un cliffhanger, mais l’on a bien se tracer les quelques directions futures que va prendre la série, autant de promesses qu’il me tarde de voir se concrétiser dans la saison 3.
Trombi:
Dominique Fishback :

Gbenga Akinnagbe et Dominique Fishback:

Gary Carr:

Dominique Fishback et Margarita Levieva:

Emily Meade:

Michael Rispoli: (gauche left)

Mustafa Shakir: (left gauche)

Method Man:

Jamie Neumann:

Sepideh Moafi (left gauche):

Chris Bauer:

Chris Coy:

Don Harvey et Lawrence Gilliard Jr.:

David Krumholtz:

Luke Kirby (gauche left):

Daniel Sauli (right droite):

Sebastian Arcelus  (left gauche);

Anwan Glover:

Kayla Foster:

Michael Stahl-David (droite right):

Alysia Reiner (right droite):

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