mercredi 18 janvier 2017

Les petits homme - L'exode



1974

Titre : Les petits hommes : L'exode, tome 1

Auteur: Albert Desprechins
Dessinateur: Pierre Seron
Editeur: Dupuis

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Avant la publication de l’intégrale qui débute par des inédits de 1967, le premier album paru chez Dupuis fut celui-ci. Même si cette série n’est pas a priori des plus extraordinaires, elle a réussi à marquer mon esprit d’enfant pendant longtemps. Et puis, la magie s’est évaporée, j’ai délaissé les aventures des petits hommes. D’une assez volumineuse collection d’un peu plus d’une vingtaine d’albums, je n’en ai gardé que trois ou quatre exemplaires. Je ne sais même pas pourquoi. En souvenir?

Et me voilà la quarantaine bien passée et voué au délice de la fringale nostalgique des bédés antiques, de Spirou, de Tif et Tondu, de Gil Jourdan, etc. Naturellement, la curiosité y ajoute les petits hommes.

Je me colle au fond du lit, bien au chaud et je redécouvre avec cet album les mêmes sensations, une certaine joie à retrouver ce dessin, très (trop?) proche de celui de Franquin, cet univers somme toute très (trop?) naïf, gentiment gentil, cet humour très (oui, trop!) puéril pour être véritablement drôle et surtout cette situation préalable (de petits hommes vivant en autarcie, cachés du monde des “grands”), tellement riche en promesses.

Sans être renversé, je suis content de relire cet opus. Le monde des petits hommes n’est pas encore tout à fait installé puisqu’ils sont ici dans l’obligation de partir en quête d’une nouvelle cachette, cependant la problématique est déjà forte de cette fantasmagorie si colorée, si exotique qui m’avait tant plu à l’époque. Je suis à tel point ravi que j’envisage même d’acquérir au moins les premiers volumes de l’intégrale.

1 commentaire:

  1. Les intégrales amoureusement éditées par Dupuis sont effectivement une formidable occasion de redécouvrir la valeur de ces trésors. Les dossiers de présentation ne cachent rien des éventuelles faiblesses d'inspirations ou des occasionnelles compromissions commerciales, tout en soulignant les qualités (les volumes consacrés à Peyo et Macherot fournissent un travail fabuleux). Certains récits des Petits hommes sont vraiment mémorables, mais c'est vrai que par la suite Seron est parti dans un registre iconoclaste peu évident à suivre, délaissant un peu l'aventure.

    E.

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