mercredi 15 octobre 2014

Weeds saison 3



2007

Saison 3
Season 3
15 épisodes

Réalisateurs: Craig Zisk - Lev L. Spiro - Martha Coolidge - Perry Lang - Paul Feig - Ernest R. Dickerson - Julie Anne Robinson - Randall Zisk -
Comédiens: Mary-Louise Parker - Elizabeth Perkins

Notice Imdb

Notice de la saison 2

Vu en dvd



Saint Caca! Mais où vont-ils chercher tout ça ? Autant j'avais peine à trouver la saison 1 émoustillante, autant j'ai beaucoup aimé l'éclatement de la saison 2.

Avec cette saison 3, j'ai l'impression qu'on est entré dans une zone de turbulence pleine d'une folie adorable. Les créateurs ont nettement lâché les chevaux. Comédie burlesque avant tout, l'adage "plus c'est gras, plus c'est bon" semble parfaitement convenir à cette série. Il y a du cartoon, du Tex Avery, du loup aux yeux exorbités et à la langue pendante devant la petite pépée bien roulée.

Le ton est outrancier, grossier, hyper provocateur. Le trait est tellement gras qu'on finit par en rire. C'est comme dans "Le loup de Wall Street" de Scorsese. La caricature va à l'extrême du mauvais goût. Bon shit, mauvais genre poussé au paroxysme.

Orgiaque. Les personnages bouffent tout : cul, drogues, flouze. L'amour et les souffrances de la solitude sont bel et bien là, cachés, moteurs secrets. Il n'y a guère que Nancy (Mary-Louise Parker)
qui énonce clairement la justification de ses actes pour faire vivre sa famille. Ça rappelle les motivations délinquantes du Breaking Bad. Je suppose que c'est le présupposé obligatoire pour faire avaler cette immoralité de principe dans les deux séries.

A part Nancy donc, les autres personnages sont les produits de l'Amérique libérale. Tout est bon pour faire du pognon, tout est utile pour se caresser le nombril. Quand je parle de libéralisme, je devrais plutôt parler de consumérisme, m'enfin, vous comprenez.

Mais à force de surenchère dans la branquignolade, le rire et le confort sur lesquels les situations abracadabrantes et finalement heureuses font reposer les spectateurs, toutes ces réjouissances finissent par créer une empathie pour les personnages, même les plus repoussants. Ils sont sympathiques d'abjection.

Derrière cette monstrueuse parade, cette farce explosive, nul besoin d'être super futé pour déceler le portrait ultra corrosif de l'Amérique. Pas seulement la consommatrice effrénée. Politiquement, les dialogues ne cachent plus leur anti-républicanisme viscéral. Ils affichent leur appétence aux thèses démocrates avec la facétie des petits chenapans fiers de leurs provocations. Les culs-bénis et les racistes sont les premières victimes des scénaristes. Autant dire que ce divertissement me sied à merveille. J'en prendrais bien une nouvelle louche.

Trombi:
Elizabeth Perkins:

Romany Malco:

Tonye Patano:

Hunter Parrish:

Alexander Gould:

Andy Milder:

Allie Grant:

Justin Kirk:

Kevin Nealon:

Page Kennedy:

Fatso-Fasano:

Indigo:

Maulik Pancholy:

Renee Victor:

Guillermo Díaz:

Carrie Fisher:

Matthew Modine:

Mary-Kate Olsen:

Bob Clendenin:

John D'Aquino et Suanne Spoke:

Bret Ernst:

Bob Koherr et Zooey Deschanel:

Robert Allen Mukes:

Julanne Chidi Hill:

Jeremy Roberts et Karly Rothenberg:

Patricia Belcher :

Tim De Zarn:

Justin Huen:

Shawn Michael Patrick:

Mariano Mendoza:

Todd Stashwick:

Becky Thyre:

Stefan Marks ? et Steve Tom:

Patricia Harris-Smith et Rick Scarry:

Randy Thompson:

Wendle Josepher:

Sharon Sachs:

Iqbal Theba:

Paul F. Tompkins:

Don Perry:

Scott Klace:

Kay Panabaker:

Jessica Jaymes et Kirsten Price:

Lexington Steele:

Brooke Smith:

Jack Stehlin:

Roger Eschbacher:

Lisa Darr:

Steven Hack:

Brent Sexton:

Sprague Grayden:

Rodney Rowland;

Jf Pryor:

Brian George:

Maree Cheatham:

Leanza Cornett:

Larry Poindexter:

James MacDonald:

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire