mercredi 24 juillet 2013

Les mystères de l'ouest: La nuit du musée maudit



1965

Saison 1, épisode 13

Titre original : The wild wild west : The night of the torture chamber
Alias: Les mystères de l'ouest: La nuit du musée maudit

Réalisateur:Alan Crosland Jr.
Comédiens:Robert Conrad - Ross Martin

Notice Imdb

Vu en dvd




Nom d'une pipe de chameau vermoulu! Cela faisait si longtemps que je n'avais remis les yeux sur cette série! Je reprends donc où j'en étais, avec l'avidité et la petite joie enfantine liée à cette série. C'est l'été, et pour moi Les mystères de l'ouest sont l'une des séries que je ne voulais manquer sous aucun prétexte lors des après-midis d'été pendant mes vacances scolaires passées chez ma grand-mère. Madeleine de Proust par excellence, à l'heure de vouloir se reposer, il y a là une sorte d'évidence à mettre la galette dans le lecteur.

Je recommence donc la série avec l'épisode n°13, un épisode moyen, pas si mal, mais peut-être un peu trop sage.

Le méchant Bolt (Alfred Ryder) est intéressant, obséquieux, comme il se doit, joué par un acteur qui tient bien son rôle de collectionneur mégalo. Il y a là quelque chose de léger : un collectionneur d'art qui kidnappe un gouverneur d’État pour lui piquer des fonds publics et acheter la Joconde, c'est pas banal, mais pas non plus très effrayant.

Et c'est en même temps tellement incongru que l'épisode tout entier apparait bizarroïde, presque absurde. Je trouve effectivement que Philip Saltzman et Jason Wingreen ont fait preuve d'imagination en écrivant ce scénario, mais je ne peux m'empêcher de trouver ça finalement grotesque et donc pas loin d'être amusant, voire même charmant. Vous voyez le compliqué de l'affaire? C'est souvent le cas avec cette série déconcertante, d'aspect si mal foutue, si bas de plafond a priori et puis qui dégage un charme fou. Kitschissime.

Il y a là de très bonnes idées, bien exploitées parfois dans cette enquête. Par exemple le pressoir à vin est succulent, peut-être trop vite expédié d'ailleurs.
Après, Henry Beckman
m'a bien plu dans son double rôle de gouverneur et de sosie. Ross Martin prend visiblement beaucoup de plaisir à jouer un expert artistique français. Son accent laisse à désirer, mais son air condescendant est jubilatoire à voir.

La balliste par contre n'est sans doute pas vraiment bien utilisée, du point de vue de la mise en scène, il n'y a guère de tension. Le plus décevant est la monolithique Sigrid Valdis. L'épouse de Bob Crane ne produit pas un quelconque renversement. A tout point de vue, elle est invisible. Son jeu est ordinaire, et s'oubliera vite en ce qui me concerne.

Au final, un pressoir, un Artemius Gordon des grands soirs, un méchant très étrange font de ce numéro un petit moment plaisant. Pas le grand frisson mais agréable lecture tout de même.

Trombi:
Robert Conrad:

H.M. Wynant:

Nadia Sanders et Vivienne Ventura:

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