Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
mardi 9 avril 2013
Shaun of the dead
2004
Cinéaste: Edgar Wright
Comédiens: Simon Pegg - Nick Frost - Kate Ashfield
Notice Imdb
Notice SC
Vu en blu ray
Le cinéma a cette formidable capacité à nous mettre le nez dans notre caca, notamment quand on a besoin d'une petite piqure de rappel s'agissant des clichés qu'on se trimballe sans faire gaffe. A l'approche de ce film par exemple, j'étais sinon persuadé, du moins prêt à croire qu'une comédie pleine de zombies et de britanniques ne pouvait que me faire rire. Hé bien non! Les anglais savent aussi ne pas être drôles!
La tentative est cependant louable, d'autant plus que les comédiens mettent du cœur à l'ouvrage, et que la réalisation se plonge goulument dans une mise en scène guyritchienne. Ils essaient de rendre une copie dynamique, et ils y parviennent. Ils essaient de paraitre intelligents, innovateurs et ils foirent. Ça ne décolle pas.
D'abord parce que les personnages sont tristement banals. Le sujet principal est un énième trentenaire qui est resté scotché à l'adolescence, incapable de tenir ses engagements. Tenez, j'ai vu récemment Ted, c'est l'exacte copie de ce Shaun of the dead et on pourrait collectionner les exemples de ces personnages un peu falots. A la longue, il se peut que je m'en sois lassé? M'enfin, si tout cela donnait un spectacle réjouissant, corrosif, si ce personnage permettait une critique, ouvrait la voie à un divertissement percutant... on se foutrait pas mal de ces questions de tendance scénaristique. Or dans le cas de ce Shaun of the dead, comme le film n'arrive pas à attraper le spectateur, l'argument devient poussif, un boulet en somme.
De plus, l'humour sur lequel repose en grande partie l’équilibre de tout le film ne fonctionne pas vraiment. Il m'apparait comme "fabriqué". J'entends par là que sa mécanique semble un peu trop systématique. On en revient aux personnages : si les spectateurs avaient eu les moyens d'entrer en empathie avec eux, peut-être leur devenir comme leurs répliques auraient-ils eu l'heur d'être drôles? Aussi n'avais-je qu'une préoccupation : "combien de temps ça va durer?".
Au final, sans être foncièrement pénible, le visionnage reste un moment incolore, sans saveur et que j'oublierai rapidement.
Mini trombi:
Nick Frost et Simon Pegg:
Kate Ashfield:
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