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mardi 16 mai 2017
Sherlock saison 1
2010
Titre original : Sherlock
Saison 1
3 épisodes
Réalisateurs: Paul McGuigan - Euros Lyn
Comédiens: Benedict Cumberbatch - Martin Freeman
Notice SC
Notice Imdb
Critique Saison 2
Vu en dvd
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L’idée est simple : bousculer le mythe, tout en conservant ses caractéristiques, élémentaires, mon cher Watson! De fait, la modernisation est omniprésente, presque outrancière, parfois excessive dans la forme, mais au final le dépoussiérage donne un résultat plutôt convaincant grâce à ses deux comédiens principaux : Benedict Cumberbatch et Martin Freeman.
Ces deux-là permettent à eux seuls de maintenir la série dans un cadre à peu près crédible, en tout cas fort divertissante. Avec ces trois premiers épisodes cette mini série ne leur donne pas encore le temps de construire totalement, définitivement une complicité évidente, mais ils nous en livrent toutefois quelques aperçus prometteurs, notamment dans le dernier épisode où la relation entre Watson et Holmes évolue astucieusement vers un rapport d'interdépendance.
Ce qui est formidable, c’est que la parure électrique, modernisée n’occulte en rien les fondamentaux des romans originaux, par exemple la relation fascinante que nouent les deux hommes où affection, admiration, intimité et dépendance se mêlent avec finesse. La série semble entendre sauvegarder cette part importante de l’oeuvre originelle.
Reste que le jeu de Martin Freeman
pour créer son docteur Watson donne naissance à un personnage complexe, peut-être même beaucoup plus que celui de Conan Doyle. Dans une certaine forme de retenue de prime abord, progressivement il laisse son personnage gagner en amplitude avec une interaction plutôt comique, puis de plus en plus protectrice à l’égard de Holmes.
Benedict Cumberbatch
est quant à lui un Sherlock Holmes excellent, flamboyant même, tout à fait traditionnel a priori, avec sa condescendance, sa souffrance, son isolement, cet ennui qui l’envahit dans l’oisiveté, mais il parvient le saligaud à ajouter une nuance d’une grande originalité : peu à peu, on se rend compte par petites touches de légers indices qu’il souffre aussi du regard méprisant que lui renvoient ceux qui l’entourent, le jugent sans vouloir le comprendre. Innovation précieuse car amenée avec prudence et subtilité. Cela ajoute ce qu’il faut d’humanité au personnage pour éviter l’écueil de l’invraisemblance.
A ce propos, je nourris quelques inquiétudes devant le jeu exténuant de grimaces et d’effets grossiers de Andrew Scott
dans le rôle pourtant crucial du professeur Moriarty. J’espère que dans les saisons suivantes, il se calmera un peu, parce qu’il risque de relativement me casser les gonades ce clown. Affaire à suivre.
Trombi:
Rupert Graves:
Una Stubbs:
Louise Brealey:
Vinette Robinson:
Tanya Moodie:
Mark Gatiss:
Phil Davis:
Lisa McAllister:
David Nellist:
Jonathan Aris:
Zoe Telford:
Gemma Chan:
Al Weaver:
Bertie Carvel:
Paul Chequer:
Jack Bence:
Olivia Poulet:
Sarah Lam:
Lauren Crace et Doug Allen:
Haydn Gwynne:
Paul Albertson:
John Sessions:
Alison Lintott:
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