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mercredi 17 mai 2017
Breaking Bad saison 3
2010
Titre original: Breaking bad
Saison 3
13 épisodes
Réalisateurs: Bryan Cranston - Adam Bernstein - Michelle MacLaren - Scott Winant - Johan Renck - John Shiban - Colin Bucksey - Michael Slovis - Rian Johnson - Vince Gilligan
Comédiens: Bryan Cranston - Anna Gunn - Aaron Paul
Notice SC
Notice Imdb
Vu en VOD
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J’aime bien cette saison ; peut-être même est-elle celle que je préfère jusqu’à maintenant? Cela faisait longtemps que je n’avais pas suivi cette série. Aussi ai-je plaisir à retrouver d’abord les personnages, et ensuite une histoire enthousiasmante, rocambolesque, fascinante par son exubérante imagination, mêlée d’une incroyable capacité à se rendre somme toute crédible. Aussi farfelus soient les détours que prend l’histoire, on a le sentiment que les scénaristes retombent à chaque fois sur leurs pattes, avec une adresse dans l’écriture qui me laisse cette fois encore baba d’admiration.
Je ne sais au juste si c’est l’intervalle asse long que j’ai mis dans ma découverte de la série entre la saison 2 et celle-ci, ou bien si c’est la qualité propre des scénarii de cette saison 3, mais j’ai le sentiment assez net, beaucoup plus précis que la relation père-fils entre Walter White (Bryan Cranston) et Jesse Pinkman (Aaron Paul)
avait pris cette fois un caractère beaucoup plus affectif, mais surtout plus ouvert, obligeant les deux personnages à sacrifier un peu plus de leur intégrité morale pour le bien de l’autre. Logiquement, les événements le prouvent et supposent tout aussi bien que cette saison 3 ne voit que la résultante de la lente progression des sentiments filiaux qu’ils ont jusque là tissé avec plus de retenue et qui aboutit maintenant à des gestes cruciaux, signes évidents d’un point de non-retour à la fois dans leur investissement relationnel mais également de leur implication criminelle, les deux mouvements étant fortement reliés. Ils sont désormais liés. Je ne sais quel sera l’avenir de ces deux hommes dans la saison 4, mais il est clair qu’ils ont dépassé un stade majeur dans leur rapport. On verra bien comment ils vivront ce passage.... c’est en tout cas une promesse bien intrigante.
J’ai beaucoup aimé la manière dont les personnages secondaires sont intégrés à cette trame principale. C’était déjà le cas lors des saisons précédentes. Ça l’est encore. Surtout pour le personnage de Hank Schrader incarné par un toujours surprenant Dean Norris.
Son jeu marqué par un masque de virilité exacerbée et le contraste d’angoisse existentielle que l’expérience mexicaine a provoqué en lui est d’une finesse très étonnante. Sur cette saison, je suis encore plus sous le charme. Il a un rôle complexe et lui insuffle de la vie, de l’incarnation avec une précision de jeu formidable, tout en nuances, malgré les clichés que son personnage trimbale.
Pour le moment, je n’avais été épaté que modérément par les prestations de Aaron Paul.
Or, sur cette fin de saison, l’acteur me convainc totalement. Son jeu affiche une robustesse qui jusqu’à maintenant m’avait échappé.
Bryan Cranston
est toujours aussi bon. Il n’y a cette fois aucune surprise : il est excellent, construisant toujours aussi bien les méandres de la psychologie de ce personnage tenaillé par ses obsessions, son ego surdimensionné, ses angoisses, ses attachements sincères ou ceux plus enfouis.
Dans la distribution, mêmes les petits rôles comme celui de Betsy Brandt
sont dessinés avec assez de précision pour marquer les esprits avec quelques scènes émotionnellement intenses.
Je suis toujours encore un peu réservé avec le comique d’un personnage comme celui de Saul (Bob Odenkirk).
A suivre. Au delà, de toute façon, de ce que peut apporter chacun dans son cadre étroit, individuel et intime, c’est bel et bien l’ensemble de la série qui fait tout exploser, que ce soit dès le scénario, dans la mise en scène, le jeu des acteurs et l’esthétique si singulière qui s’en dégage. Comment ne pas avoir envie de rester dans cette histoire, d’en connaître la suite, de voie évoluer ces personnages, ces situations? Breaking Bad fait partie de ces séries à haut pouvoir addictif.
Trombi:
Anna Gunn;
RJ Mitte;
Giancarlo Esposito:
Jonathan Banks;
Jere Burns:
Julie Dretzin:
Carmen Serano:
Luis Moncada et Daniel Moncada:
?, Tess Harper et Michael Bofshever:
Mark Margolis:
Christopher Cousins:
Javier Grajeda:
Stoney Westmoreland:
Steven Michael Quezada:
Danny Trejo:
Michael Shamus Wiles:
Jolene Purdy:
Jeremiah Bitsui:
Carole Gutierrez:
Charles Baker:
Rodney Rush:
Mark Hanson:
David Costabile;
Matt Jones;
Tom Kiesche:
Jose Avila:
Nate Mooney:
Krysten Ritter:
Emily Rios;
Mike Seal et Antonio Leyba:
Julia Minesci:
Louis Herthum:
James Ning;
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