Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
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lundi 10 novembre 2014
Breaking bad saison 2
2010
Saison 2
13 épisodes
Réalisateurs: Bryan Cranston - Charles Haid - Terry McDonough - John Dahl- Johan Renck - Peter Medak - Félix Enríquez Alcalá - Michelle MacLaren - Phil Abraham - Adam Bernstein- Colin Bucksey
Comédiens: Bryan Cranston - Anna Gunn- Aaron Paul -
Notice SC
Notice Imdb
Critique Saison 1
Vu en streaming
Deuxième saison parfaitement corrélée à la première : la chute d'Icare continue.
J'ai bien aimé suivre le parcours des différents personnages et les relations qu'ils entretiennent entre eux. L'enrichissement des problèmes personnels est alimenté avec intelligence et intégrité. Surtout, l'équilibre dans l'écriture est maintenu, exigence primordiale pour moi : pas de sur-pathos à déplorer, pas d'extravagance, de raccourcis qui pourraient altérer le crédit des personnages et l'intérêt pour l'histoire. Tout est parfaitement censé, logique.
Quant aux acteurs, ils sont toujours très forts. A ce propos, j'avais noté un léger doute personnel vis à vis de Aaron Paul (Jesse).
Or, son personnage a fort à faire cette saison et le comédien lui donne une charge émotionnelle qui m'a cette fois clairement convaincu.
Bryan Cranston (Walter)
est une nouvelle fois impressionnant, bis repetita heureux. J'avais espéré que le scénario pousserait un poil plus son attention vers le personnage de Hank (Dean Norris).
Mon vœu est exaucé. En effet, son personnage se bonifie en complexifiant une psychologie sûrement encore plus riche dans les saisons futures. J'aime bien ce qu'apporte ce personnage. Sa propre difficulté à vivre dans un monde où l'apparence fait loi est à l'image de celle de son beau-frère, sauf qu'ils endossent deux images différentes. Il y a là un parallélisme très intéressant dans la mesure où l'on sent que les lignes vont forcément finir par se rejoindre. On comprend aussi que les personnages principaux se tapent tous une crise existentielle.
Skyler (Anna Gunn) est elle aussi sur une pente savonneuse.
Sa soeur (Betsy Brandt),
dont la cleptomanie en première saison est mise en sourdine en cette saison 2, peut constituer un futur point d'achoppement pour de futures saillies scénaristiques.
Bref, la série continue sur sa voie, à progresser avec réalisme et quelques petites montées d'humour, tout en proposant une réflexion sur la trajectoire des personnages. Et par là, elle brosse un portrait acide de l'Amérique actuelle. La série offre pour l'avenir des pistes alléchantes.
Ce que j'aime par dessus tout, c'est de découvrir avec surprise que je ne me lasse pas d'un canevas immuable, basé sur le fait qu'à chaque solution de problème vient exploser une nouvelle emmerde. Il y a là sur le plan de la "lecture" un gros risque de "fatigue" à suivre ce schéma, or, il n'en est rien. Cela fonctionne parfaitement. Le travail d'écriture des scènes cruciales comme la direction d'acteurs plutôt sobre permettent de passer ces obstacles avec brio, sans difficulté apparente. Un foutu miracle !
Trombi:
RJ Mitte:
Raymond Cruz:
Steven Michael Quezada:
Tess Harper:
Mark Margolis:
Harry Groener:
Matt Jones:
Tom Kiesche:
David House:
Julia Minesci:
Michael Bofshever:
Krysten Ritter:
Dale Dickey:
David Ury:
Charles Baker:
Rodney Rush:
Jessica Hecht:
Dylan Carr ou (or) Brandon Carr:
Carmen Serano:
Danny Trejo:
Christopher Cousins:
Jonathan Ragsdale:
Catherine Haun:
Bob Odenkirk:
DJ Qualls:
John de Lancie:
Shannon McCormick:
Sam McMurray:
Jonathan Banks:
Giancarlo Esposito:
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