Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
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lundi 18 avril 2011
Seinfeld : La gaffe
1991
Titre original : Seinfeld - The pony remark
alias : Seinfeld : La gaffe
Saison 2, épisode 2
Réalisateur: Tom Cherones
Comédiens : Jerry Seinfeld - Michael Richards - Jason Alexander - Julia Louis-Dreyfus
Notice Imdb
Vu en dvd
Episode marqué par l'apparition de Len Lesser (Uncle Leo) personnage récurrent représentant l'oncle emmerdant, collant, serinant toujours la même histoire. Len Lesser est mort tout récemment. Il a eu une carrière de troisième rôle dans les séries télé. Alors que je découvre la première saison des "Mystères de l'ouest", je l'y ai vu il y a peu dans "The night of the casual killer".
L'épisode souffre un peu de l'absence de George Costanza (Jason Alexander)
tout juste avons-nous droit à une espèce de monologue typiquement costanzien. Alors que Jerry et Elaine évoquent la fameuse remarque sur le poney, George clame à qui ne veut pas l'entendre qu'il ne voit pas une raison valable pour qu'il puisse espérer refaire l'amour de toute sa vie. Obnubilé par son petit nombril, le pauvre a bien du mal à reprendre part à la conversation. Si George est un peu absent, Michael Richards nous fait une belle prestation. En effet, avec Jerry ils nous servent un superbe numéro avec ce pari que l'esprit tordu de Kramer ne va pas totalement entendre ou assumer, difficile de dire. Ce projet de réaménagement de son appartement avec différents niveaux en bois est tout à l'image du personnage : loufoque, d'une poésie lunaire et enfantine qui en fait un type très attachant.
Barney Martin
apparait enfin dans le rôle du père de Jerry aux côtés de Liz Sheridan.
Il étoffe grandement le personnage en y ajoutant un comique de caractère très prononcé. Un peu comme George Costanza, le père de Seinfeld est très près de ses sous et développe une radinerie que les frais dus à l'enterrement de la tante rendent encore plus fiévreuse.
L'épisode est original, drôle et d'un joli équilibre. Il permet de rentrer un peu plus dans l'intimité familiale de Jerry. Il bénéficie d'une certaine ambiance, que j'aurais bien du mal à définir, quelque chose entre la délicatesse ou le recueillement et cette toujours vivifiante distance que les personnages parviennent à imposer par leur humour, leur malhonnêteté ou leurs autres défauts. C'est un très bon épisode donc.
Trombi:
Rozsika Halmos:
Scott N. Stevens:
David Fresco:
Earl Boen:
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