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samedi 26 mars 2011

Les dragueurs



1959
alias : The chasers
alias : The dredgers

Cinéaste : Jean-Pierre Mocky
Comédiens : Charles Aznavour - Dany Robin - Dany Carrel - Anouk Aimée

Notice Imdb
Notice Cinéprofil
Vu en dvd


C'est assez rare pour le signaler : je me suis ennuyé devant une création de Jean-Pierre Mocky! Autant j'adore ses ludiques partitions, avec Bourvil notamment, autant ce film à la distribution alléchante se révèle d'un ennui considérable.

Le scénario a beaucoup de similitude avec pas mal de films de l'époque sur la jeunesse. Je pense aux "Cousins" de Chabrol, à des films d'Allégret, à tous ces films qui mettaient en scène la frivolité de la jeunesse pré-68arde, ses difficultés à trouver une place dans une société où les rapports sexuels étaient trop solidement cadenassés par les interdits innombrables et l'absence de moyen de contraception sérieux.

L'idée de Jean-Pierre Mocky est bonne toutefois. Il voulait certainement montrer ce parcours du combattant que constituait la drague, une épopée qui vous amenait jusqu'au bout de la nuit, semée d'embuches.

Malheureusement, les personnages sont trop peu intéressants, tous à peu près stéréotypés. Charles Aznavour en premier lieu joue le rôle du benêt naïf, crédule et peu doué avec les filles, trop romantique, avec ses yeux de cocker triste.

Mais Jacques Charrier, les paupières mi-closes est vite agaçant, jouant très mal, ressemblant plus à un vieux pervers qu'à un véritable playboy irrésistible. Son jeu si peu crédible fout en l'air toute l'histoire.

Des comédiennes, celle qui m'a le plus impressionné -j'avoue qu'à bien y réfléchir elle est bien la seule- c'est Anouk Aimée, une actrice que je connais peu. Le contraste, lors de leur scène commune à Montmartre est saisissant avec Charrier : elle y respire le naturel, l'aisance alors que l'autre semble avoir omis d'enlever la balai de l'intérieur de son anatomie et ce regard de merlan-frit qui fait figure d'œillade charmeuse.

Tout aussi gênant reste une histoire qui nous balade sur plusieurs points de la capitale française et nous présente une flopée de personnages plus ou moins remarquables, autant de petites scénettes dont l'unité et le sens général me demeurent invisibles. Où veut en venir Mocky? Sa mise en scène comme son scénario ne manifestent que peu d'entrain à expliciter un ou deux éclaircissements sur ce point, c'est bien ennuyeux car on n'y voit goutte et on finit par bailler.

Trombi:
Dany Robin:

Dany Carrel:

Estella Blain:

Belinda Lee:

Nicole Berger:

Ingeborg Schöner:

Margit Saad:

Gérard Darrieu:

Jean Roquel:

Claude Mansard:

Max Montavon:

Henri Poirier:

Rudy Lenoir:

Cora Camoin:

Jean Degrave:

Gérard Hoffman:

2 commentaires:

  1. une belle galerie d'actrices, en tous cas...

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  2. En effet. J'aime bien celle qui porte si bien son nom : la magnifique Schöner.

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