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vendredi 18 janvier 2019
Les Soprano saison 3
2001
Titre original : The Sopranos
Titre francophone : Les Sopranos
Saison 3
13 épisodes
Réalisateurs: Timothy Van Patten - Allen Coulter - Henry Bronchtein - John Patterson - Jack Bender - Daniel Attias -Steve Buscemi
Comédiens: James Gandolfini - Edie Falco - Joe Pantoliano
Notice Imdb
Notice SC
Captures Shadow of reflection
Vu à la télé
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Au fur et à mesure que l’on s’enfonce dans les méandres de cette série, on a la nette et réjouissante sensation d’explorer une contrée dense, une vraie forêt touffue de personnages, de situations, de drames qui télescopent. La psychologie des personnages apparaît de plus en plus complexe.
Certes, certains protagonistes peuvent apparaître plus simples, plus clichés ou pittoresques (pour être moins sévère), de quoi alimenter deux caractéristiques de la série : le comique de situation ou la violence entre les personnages.
Par exemple, Raph (Joe Pantoliano)
reprend le rôle d’aiguillon tenu par (Richie) (David Proval) dans la saison 2 surtout, l’élément perturbateur qui va exacerber tous les problèmes subis par Tony Soprano (James Gandolfini).
Ou bien Paulie (Tony Sirico),
clown presque parfait, grotesque, ridicule, au bord d’une certaine forme de folie que l’on sent près d’exploser et de tomber dans quelque chose qui n’a rien de comique, de presque effrayant, de très dangereux sans aucun doute.
Dans cette 3e saison, le personnage de Meadow (Jamie-Lynn Sigler)
me semble devenir encore plus important. Le rôle s’étoffe considérablement. La relation père fille avait été très joliment abordée dans la saison 2. Elle se développe encore avec celle de la mère Carmela (Edie Falco). Au contraire, le fils AJ (Robert Iler) paraît un peu plus effacé.
Carmela ne l’est pas. Bien au contraire, le terrible enjeu qui taraude la morale de cette femme prise dans un dilemme douloureux est toujours un axe important de la série. L’actrice Edie Falco
est vraiment intéressante, pleine de maîtrise et surtout, elle ne laisse jamais son personnage être dépassé par un trop plein de pathos, ni de sentimentalisme. Son héroïne est superbe de sensibilité, de force, de dignité et de faiblesse. Beau travail d’actrice.
Au centre de tout, la composition de James Gandolfini
en Tony Soprano est encore une fois d’une perfection ahurissante. Il est impossible de ne pas être touché par le personnage qu’il crée, un héros d’une intensité et d’une délicatesse incroyables, mais avec cette dose de fragilité qui contraste tellement avec la puissance et la violence de sa position. Avec un monde si compliqué, si lourd sur les épaules, le personnage est accablé et l’on ne sait comment il parvient à ne pas s’écrouler complètement. Tony Soprano n’est pas seulement touchant par sa façon de subir, mais également par sa générosité.
Dès lors, avec des personnages aussi finement écrits, des acteurs aussi subtils, au diapason de thématiques aussi essentielles, comment ne pas s’attacher à cette série pionnière ?
Trombi:
Lorraine Bracco:
Michael Imperioli:
Dominic Chianese:
Steven Van Zandt:
Drea de Matteo:
Aida Turturro:
Federico Castelluccio:
Jerry Adler:
John Ventimiglia:
Steve Schirripa:
Nancy Marchand:
Vincent Curatola:
Annabella Sciorra:
Ari Graynor:
Dan Grimaldi:
Kathrine Narducci:
Peter Riegert:
Alla Kliouka:
Joseph R. Gannascoli:
Tony Lip:
Patrick Tully:
Sharon Angela:
Jason Cerbone:
Suzanne Shepherd:
Richard Romanus:
Peter Bogdanovich:
Denise Borino-Quinn:
Burt Young:
Paul Schulze:
Matt Servitto:
Charles S. Dutton:
Ariel Kiley:
Sam McMurray:
Toni Kalem:
Lady Gaga: (left, gauche)
Vitali Baganov:
Michael Rispoli:
Isaach De Bankolé:
Tobin Bell:
Lola Glaudini:
Michael Kenneth Williams:
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