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mercredi 18 janvier 2017

Rogue one



2016

Cinéaste:
Comédiens: Felicity Jones - Diego Luna

Notice SC
Notice Imdb

Vu en salle

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J'avoue que je suis allé voir ce film avec quelques a priori négatifs après avoir vu Le réveil de la force et l’appauvrissement de plus en plus net de la franchise Star Wars. J'espérais toutefois que cette aventure avec de nouveaux personnages allait renouveler en quelque sorte le pacte fantasmagorique que j’avais connue plus jeune avec la première trilogie. Malheureusement, ce ne fut toujours pas le cas.

Certes, cet opus est moins puéril que le précédent, cependant je me suis encore fortement ennuyé. Le scénario très verbeux, encombré d’énormités trop voyantes et compliqué à l'excès m’a fatigué d'entrée, sans réel démenti par la suite.

Il faut évoquer son ultra mysticisme trop ampoulé. Le pittoresque de cette religiosité poussé à son extrême me broute plutôt le choux, à tel point que je ne parviens pas à entrer en empathie avec les héros adeptes. Je ne sais si c’est l'écho de notre époque aux prises à ce type de fanatisme qui rend ces personnages presque horripilants. Sans doute un peu. Mais fondamentalement, leur adjonction à l'histoire ne me paraît pas d’une pertinence réelle ; bien au contraire, ils grossissent le nombre de personnages et des sous intrigues de façon artificielle et grossière, me semble-t-il.

Je ne suis pas non plus capable de m'attacher aux héros principaux, problème beaucoup plus ennuyeux. Felicity Jones
 ne me fait pas grande impression. Non plus que Diego Luna.
 Faute à Disney ou au puritanisme ambiant, leur relation reste froide et sans piquant, sans aucun atome crochu, sans sensualité, sans désir, sans odeur, sans gluten ni huile de palme, aseptisée, sans émotion. Je m’ennuie toujours.

Je peux saluer l'hommage plutôt réussi à Peter Cushing, quand les effets numériques construisent une image volontairement obscure. Dès lors que la lumière fuse, c'est moins convaincant. Toutefois, l’ultra réalisme graphique est en marche! Voilà un vrai nouvel espoir.

Peut-être pourrait-on aussi relever l’effort concédé sur le plan formel à la mise en scène également plus réaliste ? Mais cela ne me suffit pas. Il aurait fallu que ce juste effort fut accompagné d’un même réalisme dans l'écriture du scénario. Je ne le retrouve pas dans le récit, ni chez les personnages, bien au contraire : ce qui a tôt fait de nourrir une certaine frustration.

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