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dimanche 24 juillet 2016

Les 8 salopards



2015

Titre original: The hateful eight
Titre francophone: Les 8 salopards
Alias : Les huit salopards

Cinéaste: Quentin Tarantino
Comédiens: Samuel L. Jackson - Kurt Russell - Jennifer Jason Leigh - Walton Goggins

Notice SC
Notice Imdb

Vu en dvd

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Ah, bin merde alors! Un Tarantino qui me plaît bien ! Ça me rend tout chose : l’événement est on ne peut plus exceptionnel.

Et pourtant, on retrouve toujours cette tendance à jacasser pour pas grand chose et à rallonger des scènes déjà longues. Cependant, Quentin Tarantino a, me semble-t-il, considérablement allégé sa mise en scène (moins tape à l’oeil, moins chargée). Pas complètement allégée, mais tout de même de manière plutôt nette.

L’ensemble se tient bien, forme un tout cohérent, assez intelligent. Peut-être que le huis clos qui s’installe au premier tiers du film donne une couleur théâtrale plus carrée, plus ramassée et donc plus sérieuse à ce western?

Il n’y a guère de morale ni de portée tranchée à cette histoire, toutefois elle fait penser à ces histoires qu’on pourrait se raconter autour d’un feu. Oui, il y a un aspect “contes et légendes “ du Far-West qui est plutôt réjouissant. Une fois qu’on l’a vu, je ne suis pas sûr qu’il y ait un grand intérêt à le revoir. Un film comme “Usual suspects” dont la fin illumine tout le reste peut se revoir pour le jeu des comédiens, la très belle mise en image et surtout pour l’extraordinaire mécanique de situations que le scénario élabore de façon magistrale. Ici, je ne crois pas qu’il y ait place pour ces mêmes plaisirs : pas d’exploit dans l’écriture ; pas de grands numéros d’acteurs (à l’exception d’un superbe crescendo narratif de l’impeccable Samuel L. Jackson,
 très fort) ; pas plus de belles images.

À propos, sur le plan visuel, le film peine à être comparé à un film tout aussi récent, “The revenant”. Les deux westerns se situent dans des paysages similaires, champêtres, forestiers et enneigés. Or, la claque visuelle du film d’Inarritu, sa franche supériorité ne souffre d’aucune discussion face à l'honnête film de Tarantino. Pas photo. Pourtant, la panavision des 8 salopards était alléchante.

Je me rends compte que j’ai plus de bémols à mettre en exergue que de points positifs, alors que je maintiens que je ne me suis pas ennuyé, que j’ai eu véritablement envie de connaître le fin mot de l’histoire et surtout, qu’une fois le film terminé, j'étais agréablement surpris d’avoir pris du plaisir à en suivre les méandres. Et comme c’est la première fois que ça m’arrive sur un film de Tarantino, je ne boude pas.

Trombi:
Kurt Russell:

Jennifer Jason Leigh:

Walton Goggins:

Demián Bichir:

Tim Roth:

Michael Madsen:

Bruce Dern:

Zoë Bell:

Dana Gourrier (droite, right):

Gene Jones (gauche, left):

Lee Horsley:

Channing Tatum:

Keith Jefferson:

Belinda Owino:

Craig Stark:

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