2015
Titre original: Get Hard
Titre francophone: En taule : mode d'emploi
Cinéaste: Etan Cohen
Comédiens: Will Ferrell - Kevin Hart
Notice SC
Notice Imdb
Vu en VOD
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Ma dulcinée et moi aimons avec espièglerie nous retrouver devant un spectacle de garnements grossiers, face à des dialogues et des situations irréelles, comme seule de nos jours la Nouvelle Comédie américaine sait nous en proposer. C’est souvent la garantie d’une soirée décontractante. Même si ce film-ci, proposé en VOD est un peu moins bien bâti que nombre de ses confrères, il contient son lot de répliques incroyablement décalées, de gags physiques où le jeu désormais classique d'imbécile surnaturel de Will Ferrell fait pratiquement toujours mouche, avec une profusion extrême de propos vulgaires trop proche de la caricature pour ne pas en constituer la véritable matrice.
Un peu déconcerté d’abord par l’image numérique qui donne un aspect “amateur” au film. Puis, également par la découverte de cet acteur que je ne connaissais pas (Kevin Hart)
et qui n’est pas mauvais, bien que peut-être un chouïa répétitif. A part la très belle scène sur le coût de tennis où il nous fait une espèce de schpountzerie, avec plusieurs personnages distincts se répondant et montrant ainsi une palette impressionnante, Kevin Hart nous sert tout de même un clown blanc académique face à un Auguste (Will Ferrell) autrement plus détonant.
La différence de taille entre les deux comédiens est presque risible en soi : l’opposition entre les deux hommes fait le paradoxe d’une rencontre intéressante. J’ai eu le sentiment que le duo fonctionnait bien, et même que tout le film reposait sur ça.
Le scénario tient sur un bout de papier à cigarette : cette confrontation entre deux individus diamétralement opposés, la richesse et la vanité WASP face à la minorité laborieuse black. Ce qui permet en douce de remettre une couche acide sur la peinture de la société raciste américaine.
A travers ces différents personnages, le film nous embarque dans une sorte d’odyssée pas aussi conne qu’elle s’en donne l’air. Il y a au final quelque chose d’à la fois divertissant et plutôt pertinent. J’ai bien aimé : je suis décidément très client du travail de sieur Ferrell.
Mini Trombi:
Craig T. Nelson:
Alison Brie:
Edwina Findley Dickerson:
T.I.:
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