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mercredi 7 octobre 2015

Les mystères de l'ouest : La nuit des esprits de feu



1966

Titre original Wild wild west : The night of the flaming ghost
Titre francophone: Les mystères de l'ouest : La nuit des esprits de feu

Saison 1
Episode 19

Réalisateur: Lee H. Katzin
Comédiens: Robert Conrad - Ross Martin - John Doucette - Lynn Loring

Notice Imdb

Vu en dvd

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Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un "mystère de l'ouest". Et ça me manquait.

Je recommence cependant le périple de cette première saison par un épisode relativement moyen. Par bien des aspects, il repose sur des éléments trop récurrents dans la série. Oh certes, elle n'est pas exempte de ces caractéristiques qu'on retrouve souvent de manière régulière, voire schématique. C'est toujours un peu la même histoire : un mystère, James West enquête, tombe dans un piège, Artemus Gordon vient le secourir mais son déguisement est vite éventé, il tombe lui aussi aux mains du méchant, ils mettent à mal les projets du malfaisant, souvent un mégalomane un brin psychopathe. Et pendant tout ce temps, West tombe les filles. Ici, c'est à une histoire identique qu'on a droit. On sent l'application d'une recette dans le scénario qui rappelle deux ou trois épisodes précédents. Cette fois-ci, le méchant entend mettre à sac les grandes villes de l'ouest grâce à une arme redoutable capable de mettre le feu à distance.

Reste que le rythme et les enchaînements de situations sont un peu plats. Rien d'extraordinaire, aucune surprise à se mettre sous la rétine, on est bien loin de l'épisode prochain tellement plus jouissif.

Il y a toutefois quelques bons points qui permettent de ne pas s'ennuyer. D'abord, John Doucette
joue avec une impassibilité inquiétante. Le méchant a l'air mauvais. L'acteur est dans la retenue et ça lui va bien. Son personnage est intéressant, pas uniquement parce qu'il est bourré de complexes et d'aigreur. La composition de l'acteur est fort correcte.

J'ai bien aimé également l'aspect kitschissime de la technologie utilisée. Comme souvent dans cette série, le contraste entre le far-west rustique et les inventions diaboliquement modernes qu'utilisent les savants fous produit un spectacle aujourd'hui charmant, mais qui fonctionnait déjà très bien à l'époque où petit enfant je regardais cette série à la télé. Le merveilleux, même élaboré avec du carton-pâte, du bois et de l'aluminium, opère. La magie née de tous petits détails amusants, souvent très naïfs (comme ici avec cette espèce de canon à flammes) assure à la série d'être un léger mais constant divertissement.

Si on ajoute à cela la beauté parfois étrange des West girls, alors le charme est plein, d'une générosité presque coquine. Dans cet épisode, Karen Sharpe
(en blonde ce qui, je crois, n'était pas courant pour elle) apparaît presque fade et transparente à côté de l'énigmatique Lynn Loring.
Son personnage n'est pas des plus originaux, on en a déjà raconté d'aussi ambigus et difficilement sondables, mais elle ajoute à sa petite frimousse adorable un débit lent, une scansion douce qui relève encore l'étrangeté de son comportement. On ne sait trop si elle est véritablement attirée par West, si elle le feint... Elle joue bien de cette incertitude. Son jeu est vraiment crucial sur ce point.

Au final, l'épisode moyen se laisse regarder. Il fait pâle figure avec le suivant, mais on a connu moins abouti. Du reste, ce type de yoyo qualitatif est courant sur "Les mystères de l'ouest", difficile de s'en étonner à ce stade de la saison. Plutôt que d'évoquer son aboutissement, mieux vaut souligner que son problème vient de cette trop grande proximité dans l'écrit avec ses devanciers et de son rythme un poil trop lent.

Trombi:
Robert Conrad:

Ross Martin:

Robert Ellenstein:

Harry Bartell:

Charles Wagenheim:

? et Whitey Hughes ?:

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