Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
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mercredi 17 juin 2015
Shaun le mouton : Le film
2015
Titre original: Shaun the sheep movie
Titre francophone: Shaun le mouton, le film
Cinéastes: Mark Burton - Richard Starzak
Notice SC
Notice Imdb
Vu en salle
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Légère déception dans la mesure où j'avais gardé de grands souvenirs des aventures de Wallace et Gromit. Je me rappelais une grande force narrative, un sens du rythme bien plus enlevé et un sens de l'humour plus fou encore.
Attention je ne dis pas non plus que je n'ai pas retrouvé tous ces ingrédients propres aux productions Aardman, mais bien que l'intensité de ces ingrédients est un poil en deçà de celle que j'espérais, qui avait fait mon ravissement.
J'ai bien aimé ce "Shaun le mouton". Quelques gags font mouche. Sur le plan visuel c'est toujours aussi bien foutu. Les volumes de la pâte à modeler, le brillant, les couleurs donnent à la matière une vie incroyable. Très agréable à regarder.
J'ai cependant l'impression bizarre que le mouvement est moins fluide, plus saccadé que par le passé. Je ne comprends pas d'où vient cette sensation. C'est peut-être le fait de l'avoir vu en salle numérique ? Chais pas, bizarre en tout cas.
Mais ce n'est pas ce qui laisse un arrière-goût de déception à la fin. Comme ce film est tiré d'une série télé initiale, je suppose plutôt que les éléments qui auraient permis de mieux connaître les personnages et donc de s'y attacher rapidement ont été déjà présentés par la série. Conséquence : je reste trop éloigné des personnages et les émotions suscitées par les situations dans lesquelles ils sont projetés ne m'atteignent qu'avec parcimonie. Et du coup je ne rentre pas de manière totale dans l'histoire du film, restant un peu trop en retrait.
J'ai l'impression tout de même qu'il manque une pincée supplémentaire de folie. Le film m'échappe. Je sors de la salle content d'avoir vu un film des studios Aardman, mais cela ne suffit pas pour le grand frisson.
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