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vendredi 18 avril 2014

Le trône de fer saison 2



2012
Alias: Game of thrones, season 2
Alias: Le trône de fer, saison 2

10 épisodes

Réalisateurs: Alan Taylor - Alik Sakharov - David Petrarca - David Nutter - Neil Marshall
Comédiens: Peter Dinklage - Lena Headey - Emilia Clarke

Notice SC
Notice IMDB

Critique saison 1
Critique saison 3
Critique saison 4
Critique Saison 5
Critique Saison 6

Vu en dvd



Après une première saison satisfaisante dans l'ensemble mais qui avait nourri chez moi quelques inquiétudes vis à vis de l'extrême manichéisme de certains personnages, j'ai été plutôt rassuré.

Joffrey (Jack Gleeson)
demeure encore un écueil à ce propos. Il est à ce point sans surprise et monolithique dans son outrance maléfique ou psychopathologique qu'il est toujours un peu saoulant. Vivement qu'il crève celui-là, parce qu'il fait tâche par rapport à d'autres "méchants", beaucoup plus complexes et qui interrogent bien davantage la notion de bien et de mal. Lui n'est que caricature, le fils indigne, le petit sadique en culotte courte, la tête à claque, le parfait imbécile.

Donc, à part ce zouave, les autres personnages prennent encore de l'épaisseur, une consistance savoureuse qui, si elle ne permet pas à chaque personnage de déclencher de grandes questions philosophiques, a au moins l'avantage d'attiser la curiosité sur leur devenir ou de les rendre en quelque sorte attachants, voire carrément émouvants.

Tyrion (Peter Dinklage)
 confirme tout le bien et l'agréable dont il avait fait la démonstration lors de la saison précédente. L'acteur est toujours aussi bon, son personnage intelligent et humain enrichit son capital sympathie avec une grande facilité. Sa relation amoureuse est touchante en même temps qu'elle le met dans une position périlleuse.

Cette saison 2 voit également la mise en "vedette" de Theon (Alfie Allen).
D'abord figure même de la grande gueule nigaude, son image l'emprisonne et l'oblige de plus en plus à couper les ponts avec sa famille et ses amis, dans une lente mais sûre descente en enfer. Entre le bien et le mal, le pauvre n'est pas aussi net qu'on aurait pu le craindre. Il fait pitié, dans une posture romantique à souhait, gothique même, plein de souffrance. Sa déchéance est dessinée avec talent. Sa progression étant soigneusement décrite et réaliste, elle n'en a que plus de poids.

J'ai l'impression que cette saison 2 est beaucoup plus éprouvante pour les nerfs du spectateur, une saison très noire, violemment sombre, bien plombée par le côté obscur de la force qui semble étendre son emprise malgré les vaines gesticulations des héros. En dehors de la maison Stark, on a aussi la confirmation que le monde de "Game of Thrones" a quelque chose de shakespeariennement pourri, qu'il est gouverné par des familles complètement frappées. à se demander comment Robert Baratheon a pu acquérir, puis maintenir son autorité sur tous ces royaumes de pétés du bocal. Quoiqu'il en soit, sa disparition crée un méchant trouble dans l'équilibre diplomatique de Westeros et la saison 2 montre bien cet écheveau particulièrement compliqué qui se met en place.
Dommage qu'il y ait ce roi fantoche au sommet! Comment se fait-il qu'une femme aussi rusée que Circei (Lena Headey)
ainsi qu'un grand-père Lannister aussi stratège (Charles Dance)
n'aient aussi peu de prises, n'aient pas mis de garde-fou entre le jeune roi et son pouvoir? Le personnage fausse un peu la donne en matière d'écriture, il sonne faux avec tout ce qui l'entoure. J'ai vraiment du mal avec ce personnage. Ça se sent, non?

Plus haut, au nord, la balade de Jon Snow (Kit Harington)
et ses compères à doudounes devient passionnante. Cette saison prépare sans doute de grands bouleversements pour la prochaine de ce côté du mur.

Le personnage d'Ygrite (Rose Leslie) me plait beaucoup et peut amener bien plus qu'un vent de fraîcheur sur cette partie de l'aventure. Blizzard en perspective?

Avec les targaryens, je suis un poil déçu par l'espèce d'enlisement de la Khaleesi (Emilia Clarke),
entre sa meute essoufflée, les ruses magiques et embagousées des gens de Qarth. Je ne suis pas mécontent qu'on en sorte enfin au terme de cette saison. Je n'ai pas le sentiment qu'on ait véritablement avancé de ce côté-là de la mer. La Khaleesi n'a rien perdu de son prestige, mais n'a rien gagné non plus. D'où le sentiment d'enlisement. Sa relation avec Jorah Mormont (Iain Glen)
n'a pas grandement évolué, ses dragons n'ont été d'aucun secours, bref, on tourne un peu en rond.

Donc une saison 2 plutôt sombre, éprouvante, toujours addictive et qui se révèle pleine de promesses pour la saison 3.

Trombi:
Nikolaj Coster-Waldau:

Michelle Fairley:

Aidan Gillen:

Liam Cunningham:

Isaac Hempstead Wright:

Richard Madden:

Sophie Turner:

Maisie Williams:

John Bradley:

Rory McCann:

Stephen Dillane:

Carice van Houten:
James Cosmo:

Jerome Flynn:

Conleth Hill:

Sibel Kekilli:

Donald Sumpter:

Ron Donachie:

Julian Glover:

Robert Pugh:

Natalia Tena:

Oliver Ford Davies:

Mark Stanley:

Ben Crompton:

Joe Dempsie:

Ben Hawkey:

Roxanne McKee;

Amrita Acharia:

Elyes Gabel:

Kristian Nairn:

Esmé Bianco:

Dominic Carter:

Kerr Logan:

Hannah Murray:

Karl Davies:

Francis Magee:

Sahara Knite:

Maisie Dee:

Patrick Malahide:

Tom Wlaschiha:

Gemma Whelan:

Lucian Msamati:

Amy Dawson:

Daniel Portman:

Natalie Dormer:

Gethin Anthony:

Gwendoline Christie:

Finn Jones:

Nicholas Blane:

Nonso Anozie:

Eugene Simon:

Oona Chaplin:

Ian Hanmore:

Anthony Morris:

Simon Armstrong:

Ralph Ineson:

Michael McElhatton:

Rose Leslie:

John Stahl:

Jason Momoa:

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