Pages

dimanche 17 février 2013

La vérité si je mens 3



2012

Alias: La vérité si je mens! 3

Cinéaste: Thomas Gilou
Comédiens: Richard Anconina - José Garcia - Bruno Solo - Gilbert Melki

Notice SC
Notice Imdb

Vu en dvd



La vérité, je m'attendais à quelque chose de très mauvais. Comme on peut se faire des idées avec les sales petits clichetons qui s'ingénient à nous pourrir la vie et auxquels on semble s'adonner avec un certain vice, en tout cas avec une bien belle bêtise! Décidément, même en vieillissant je me surprends le nez dans le caca. Alors, n'allez pas croire non plus qu'il s'agisse d'un grand film, mais il n'est pas franchement mauvais.

Gentiment moyen, pas trop mal foutu, il est surtout porté par une bande de comédiens qui savent donner de leur personne et révèlent une belle cohésion dans le plaisir de jouer. On les sent animés d'une joie sincère à être ensemble et à faire les zouaves, liesse qui finit si ce n'est à faire sourire, du moins par être communicative. Ce sens collectif de la dérision ne se dément jamais au cours du récit. Le film a vocation à faire sourire, il y parvient sans pour autant dépasser ce stade comique.

Pas vraiment burlesque, le scénario, sur le plan de l'humour, reste dans un canevas classique. Là aussi, très gentil, le récit ne va pas provoquer le rire, mais fonde sa bonne humeur sur la sympathie que ses personnages suscite. On en est au troisième chapitre. Ils sont maintenant bel et bien installés dans le cœur du public français, et ne jouent plus qu'essentiellement de ce capital sympathie. On a néanmoins à un grand retournement de situation vers la fin qui n'est pas sans pimenter l'histoire.

Les comédiens jouent plutôt bien, se trimballant pourtant des personnages très typés, très caricaturaux. Ils parviennent à en faire des personnages à peu près crédibles. Ce n'était pas gagné. Il est vrai que je pars sur un a priori relativement bien disposé à leur égard. C'est véritablement sur le scénario que j'éprouvais le plus de crainte. Mais les acteurs, je les aime bien. Ils sont faits pour ce genre de cinéma, sympathique, populaire, font partie du paysage ciné et télé français depuis belle lurette et ont su se faire adopter au delà même des deux premiers films de la série. Dans le tas, il y en a deux que j'apprécie tout particulièrement.

Le premier, Gilbert Melki, est très nettement le type d'acteur qui trouve grâce à mes yeux, quelque soit le rôle, le film, par son physique énigmatique et cette diction, cette manière de faire évoluer son personnage qui n'appartient à nul autre. Je serais donzelle ou homosexuel que j'aurais toutes les peines du monde à ne pas succomber à son charme, ce regard perçant et cette attitude rentrée, mystérieuse. 

Richard Anconina est le second. Il est surtout une de ces énigmes qui parsèment l'histoire du cinéma français. Nui n'est pas classique et ne ressemble à personne d'autre. Mais cette sorte d'absence perpétuelle qu'il inflige à chacun de ses personnages leur donne paradoxalement une étrange masse, attirant le regard et l'attention du spectateur plus sûrement que toute un tas de mimiques ou d'effets de manche.

Au final, en dehors du plaisir de retrouver des figures complices, le film reste somme toute très simple, une petite comédie sans grande envergure mais inoffensive.

Trombi:
José Garcia:

Bruno Solo:

Vincent Elbaz:

Aure Atika:

Amira Casar:

Léa Drucker:

Elisa Tovati:

Marc Andréoni:

Enrico Macias:

Nicole Calfan:

Gladys Cohen:

Lucien Layani:

Cyril Hanouna:

Jean-Claude Tran:

 Rachel Suissa:

Jean-François Gallotte:

Jeanne Bournaud  et Toni Hristoff:

Dany Brillant:

Max Boublil:

Michel Cymes:

Romain Lévy:

Jean-Claude Hadida:

Jean-Noël Martin:

Bo Zhou:

Guy Amram:

Moon Dailly:

 Priscilla de Laforcade:

Lionel Briand et Cathy Darietto:

 Rémy Le Fur:

Lan Qui:

Olga Korotyayeva:

Scali Delpeyrat:

 Franck Provost:

Daniel Cohen:

Agathe Marit?

Anna Sherbinina?

Luc Schwartz:

 Isaac Sharry:

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire