Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
Pages
▼
samedi 22 décembre 2012
Le jardinier d'Argenteuil
1966
Alias : Le jardinier d'Argenteuil
Alias : Le faussaire d'Argenteuil
Cinéaste: Jean-Paul Le Chanois
Comédiens: Jean Gabin- Pierre Vernier - Liselotte Pulver - Serge Gainsbourg
Notice Imdb
Notice SC
Vu en dvd
Encore un film de Jean-Paul Le Chanois qui me laisse froid. Considérablement froid. J'avais envie de me faire un Gabin et v'la t'il pas que je tombe sur ce film que je n'avais jamais vu! Une rareté qui allait susciter un nouveau plaisir?
La musique de Michel Colombier et de Serge Gainsbourg annoncée par le générique pouvait me faire saliver. La présence de Pierre Vernier ou celle de Liselotte Pulver promettaient. Que dire d'Alphonse Boudard au scénario? Cela pouvait s'annoncer juteux, non?
En fait, je me suis royalement emmerdé. Comme une masse, endormi par un scénario d'un ennui... alors qu'il pouvait recéler quelques moments de bonheur. Cette histoire de vieillard adepte de la fausse petite monnaie avait quelque chose de joyeusement anar, de cette espièglerie qu'on espère du petit garnement.
En fait de liberté, tout est beaucoup trop sage. L'histoire suit son train-train, un ordinaire tellement décevant. On aurait pu espérer un regard nostalgique, poétique peut-être, sur le passé qui se fait la malle, le monde qui change plus vite avec l'âge, avec cette banlieue qui n'en finit pas de se bétonner. Hé bien, non, on n'y aura pas droit malheureusement.
Même les comédiens sont sujets de désillusion. Jean Gabin en premier lieu parait perdu dans cette histoire emmerdante. Il traine sa carcasse fatiguée, comme malgré lui, désabusé parce qu'il découvre bêtement : le vide intersidéral du monde dans lequel Curd Jürgens et Serge Gainsbourg réussissent à l'entrainer ou bien l'exubérant manque de jugeote de son neveu et sa nouvelle fiancée. Entre ces deux univers qui lui sont totalement étrangers, son cœur balance et le public se demande bien pourquoi, ce qui peut bien l'amener à se faire avoir de la sorte.
Finalement, oui, c'est assez triste. Tout le film est affligeant, son histoire, comme ses acteurs. A oublier.
Trombi:
Alfred Adam:
Noël Roquevert:
Jean Tissier :
et Mary Marquet:
Rellys:
Katrin Schaake:
Edmond Ardisson: (gauche)
Charles Blavette:
Michel Charrel et André Dumas:
Jean Berton?
Annie Savarin:
Henri Coutet, Albert Michel:
Robert Rollis (centre, facteur):
Pierre Duncan et Bernard Musson:
André Dalibert:
Marc Eyraud:
Irène Tunc?
? et Bruno Balp:
en tout cas, les captures sont sympa, comme d'habitude d'ailleurs !!
RépondreSupprimerAh merci. Pourtant je les trouvais particulièrement floues celles-ci...
RépondreSupprimer