L'Alligatographe: The bounty hunter

2010
Titre original: The bounty Hunter
alias : Le chasseur de primes

Cinéaste: Andy Tennant
Comédiens: Jeff Garlin - Peter Greene - Gerard Butler - Jennifer Aniston

Notice Imdb

Vu en dvd

Il y a quelques années j'étais un foutu mordu de la série Friends, à tel point que je connaissais des épisodes leurs moindres singularités. Et puis, à force de les voir et revoir, sans doute qu'une petite lassitude m' a éloigné non seulement de la série mais également des comédiens pour qui je nourrissais pourtant une véritable affection (comme il se doit avec les sitcoms). Sans doute aussi que le charme des trois filles avait participé de l'attrait particulier de cette série.

Et en étant un tant soit peu honnête avec moi même je crois bien que Jennifer Aniston

était sûrement la plus attirante. Cela m’apparaît évidement maintenant que je découvre avec un certain effarement l'effet qu'elle me fait sur ce film somme toute assez banal. Je retrouve comme une bouffée de sensualité tous les éléments difficiles à formuler qui me faisaient fondre en la voyant évoluer. Car il s'agit d'une actrice très exubérante, très physique, expressive et toujours incroyablement sexy, dans une certaine forme de sophistication, je l'admets. J'ai beau lutter, ses moues à nulle autre pareille me désarment : je me dissous, la trouve splendide, ahurissante de beauté. Elle n'est pas à proprement parler "belle" pourtant, comme le sont éternellement Gene Tierney ou Megan Fox, mais il se dégage de cette femme un pouvoir de ravissement incroyablement féminin. Ses gestes, ses mains, sa manière de marcher, de pleurer, de soulever ses sourcils, d'arrondir sa bouche m'émeuvent sans arrêt.

Encore une de mes étoiles personnelles. Une étoile qui avait un peu pâli dans un délaissement provoqué par une filmographie peu intéressante. Hormis "Polly et moi" que j'aime bien, je cherche avec peine un film qui ait attiré mon attention.

Et ce dernier ne déroge pas à cette regrettable règle. Sans Jennifer Aniston,

il est fort probable que je ne l'aurais jamais regardé. Et son visionnage amoureux ne provoque pas non plus un court-circuit déraisonnable chez moi : je le trouve très ordinaire, ressemblant à ces milles comédies romantiques qui pimentent leur récit d'aventures plus ou moins mouvementées, avec bad-guys et pseudo-enjeux affectifs, bourrées de clichés et de situations convenues.