Quand le reptile se fait des pellicules, des toiles, des pages et des dessins... Blog sur l'image et la représentation en général. (cliquez sur les captures pour obtenir leur taille originale)
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jeudi 11 juin 2009
Pipicacadodo
1979
Titre original : Chiedo asilo
Titre francophone : Pipicacadodo
Cinéaste: Marco Ferreri
Comédiens: Roberto Benigni - Francesca De Sapio - Dominique Laffin - Luca Levi
Un film de Ferreri optimiste c'est assez rare pour le signaler. Peut-être que l'attente plus ou moins consciente chez moi d'une noirceur profonde a un peu entamé mon adhésion à cette histoire. Il me fallut attendre l'infinie beauté de la fin pour que le film trouvât quelque grâce à mes yeux.
Jusque là, j'ai apprécié l'interprêtation d'un Roberto Benigni débutant et simple, même s'il ne peut s'empêcher de piailler.
Celle de Dominique Laffin est précieuse : elle donne une touche de mystère dans le tableau relativement réaliste du film.
Toute la partie pédagogique m'a plutôt ennuyé. Je sais bien que la crédibilité n'est pas l'objectif n°1 de Gérard Brach, Roberto Benigni et Marco Ferreri au scénario. Je ne fustige en aucun cas le parti pris provocateur du récit, loin de là, c'est d'habitude l'une des caractéristiques du cinéma de Ferreri qui m'émoustille le plus, non, c'est seulement qu'ici, cette histoire-là ne m'a pas paru d'une originialité bouleversante. Explication de mon désintérêt un peu hâtive. Je ne sais pas bien pourquoi je me suis longtemps emmerdé à dire vrai. Ca se voit?
Les interrogations sur la paternité, sur les relations aux enfants, la dynamique affective du couple, la profonde humanité des personnages et les notions de partage qui se distinguent peut-être un peu plus des autres thématiques sont intéressantes a priori, mais ne m'ont pas excité le bulbe. Pourquoi? Je n'en sais rien. J'avais vu ce film tout jeunot, vers 10-11 ans et je m'étais déjà profondement ennuyé. Je pensais que le rythme du film très lent serait aujourd'hui parfaitement apprécié. Hé bien, manquate.
Toujours l'ancrage dans un désert déshumanisé, la modernité est un terrain vague, avec en toile de fond la froideur des immeubles mornes de la ville
Une relation de survie émouvante. Qui sauve qui?
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