tag:blogger.com,1999:blog-3901660496327407839.post2047122936689104178..comments2024-03-03T16:03:54.911+01:00Comments on L'Alligatographe: James Bond 007 contre Dr. NoAlligatorhttp://www.blogger.com/profile/11816199575311204214noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-3901660496327407839.post-80112203555894503382011-08-13T20:25:38.648+02:002011-08-13T20:25:38.648+02:00Sans opposer le plus puissant des cupides et mégal...Sans opposer le plus puissant des cupides et mégalomanes sociopathes comme villain (No n’est après tout qu’un adhérent du S.P.E.C.T.R.E. de Blofeld), sans jouir de la meilleur BO (très calypso, la partoche est loin de celle de Barry pour Au Service Secret de sa Majesté !), sans être gavé de punchlines et autres encombrants gadgets (on est à la juste veille de ces débordements), ce premier Bond sur grand écran est cependant un beau morceau de cinoche, élégant et exotique, mignonnement thrilling et correctement immersif.<br />Jouissant d’une ligne artistique de haute tenue (les décors du brillantissime Ken Adam, entre tropicalisme et expressionnisme-fun industriel (la base de Crab Key possède, au point d'y ressembler curieusement, la même technologie ludique que l’usine de Mon Oncle de Tati!) sont photographiés avec la plus belle conscience), d’un rythme mi-alangui, mi-trépidant (une constante dans la licence), d’un casting à la plastique toute étudiée (ne me contrediront ni la bikinique Ursula ni Joseph le manchot !) et, globalement, d’un goût enviable en bien des domaines, fut-il considéré en son temps comme mauvais (sinon outrageux) par le Vatican et le Kremlin ! C’est précisément cet âge là (Guerre Froide et frais mœurs) qui est savamment distillé au cours de l’heure 45 de cette prime mission filmée, sans jamais sombrer dans les clichés les plus profonds ou susciter de patent ennui (ni n’occasionner les francs ridicules que certains opus postérieurs n’éviteront guère).Jocelyn Manchechttps://www.blogger.com/profile/08554181730500920375noreply@blogger.com