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samedi 29 juillet 2017

The following saison 1



2013

Titre original : The following

Saison 1
15 épisodes

Réalisateurs: Marcos Siega - Liz Friedlander - Henry Bronchtein - Phil Abraham - Nick Gomez - Joshua Butler - Adam Davidson - David Von Ancken - Nicole Kassell
Comédiens: Kevin Bacon - Natalie Zea - James Purefoy

Notice SC
Notice Imdb

Vu en dvd

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Ces 15 épisodes de 40 minutes chacun m'ont paru une éternité. Sans doute une des pires séries que j’ai vues ces dernières années avec peut-être The black list?

The following est un ramassis d'inepties qui m'ont fait rire pendant 5 ou 6 épisodes et m’ont tapé sur les nerfs le reste de la saison. Je remercie officiellement ma femme de m'avoir infligé cette ignoble bouse. Les joies du mariage.

Les scénarii sont écrits à la truelle par des scénaristes imbéciles (ou qui prennent les téléspectateurs pour des imbéciles, le résultat est le même) : pas un seul épisode, pas une seule situation qui n'échappe au discrédit. Quel irrespect pour le public, cette série est infâme ! Tout est bête ! On n’a pas vu flicaille aussi inapte à la réflexion, ni psychopathes aussi incohérents dans leur pathologies! Absurde! Il n’y a pas un seul personnage pour en relever un autre, tous sont d’une bêtise abyssale ! C’est dingue! Je n’en reviens toujours pas de ce que j’a vu et entendu. C’est tellement mal écrit que ça provoque le rire, c’est trop gros au début : quand un personnage déclare avec le plus grand sérieux que “quand on ne change rien, rien ne peut changer!”, on ne peut pas rester de marbre, on se gondole illico, obligatoire ! Et de fait, voilà le genre de sentences qui font entrer cette série dans la zone sombre du nanar. Oui voilà c’est une série-nanar!

Seulement, le nanar a l’avantage d'avoir une fin. Le format sériel oblige le spectateur sur la longueur à ressentir une forte lassitude devant ce décérébrage forcené. Il n’y a pas que les kilomètres qui usent, les séries sans bulbe aussi.

Alors peut-on au moins se raccrocher aux comédiens ? À part James Purefoy, très décevant, dont le plissement des yeux semble la seule expression de serial-killer à sa disposition, les autres comédiens s’en sortent plutôt bien compte tenu des conneries qu’on leur fait jouer. Mais rien non plus d’extraordinaire. Je n'ai pas été marqué un comédien en particulier. Peut-être à la limite par Natalie Zea

qui se coltine un rôle compliqué et à peu près nuancé sauf qu’il n’est pas avare en comportements stupides à déplorer un peu avant la fin de la saison.

Non, au bout du compte, je revends direct ces dvds et m’interdis ne serait-ce que de songer à voir la saison 2. Non, impossible !

jeudi 27 juillet 2017

Alibi.com



2017

Titre original : Alibi.com

Cinéaste: Philippe Lacheau
Comédiens: Philippe Lacheau - Elodie Fontan - Didier Bourdon - Nathalie Baye

Notice SC
Notice Imdb

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Depuis quelques années, je trouve le tout venant de la comédie française franchement mal écrit, mal joué et pas drôle pour résumer. Traumatisé. En débutant le visionnage de ce film, je m'attendais à une énième déconvenue, à un film aussi emmerdant qu’un film avec Kev Adams par exemple.

Tout compte fait, malgré il est vrai une structure vraiment classique de comédie romantique et de pochade vaudevillesque, le film possède de nombreux atouts et m’a quelquefois cueilli, surpris par sa méchanceté, ses prises de risque et surtout son ton joyeusement déjanté n'hésitant pas à dérailler vers l'absurde.

Je ne connaissais pas Philippe Lacheau
; il m’a beaucoup plu. Je l’ai trouvé rafraîchissant, très sûr, jouant bien de son physique. A priori, il pourrait passer pour un physique ordinaire, de blondinet fadasse. En fait, il impose quelque chose de robuste et fragile à la fois et que la caméra capture avec facilité.

La jeune Elodie Fontan
est pas mal du tout. Dans une première partie, son personnage est assez rigolo dans sa façon iconoclaste de se comporter et donne du piquant à ses scènes. Ensuite, dans un deuxième temps au cœur du film, curieusement, le rôle s'affadit un chouïa, s'embourgeoise, devient assez banal. Heureusement, dans la dernière partie, les événements la bousculent et lui redonnent sa saveur poivrée, émouvante même.

Belle surprise également du côté des seconds rôles, à commencer par le duo d’anciens, Nathalie Baye et Didier Bourdon.
Certes, leur propre parcours, histoire dans l'histoire, a une allure tout à fait traditionnelle, le récit du couple usé qui, dans des quiproquos de boulevard, trouve l'étincelle du renouveau. Pourtant, dans ce schéma connu, les deux comédiens insufflent de la vie, un petit brin de folie charmant. Ils jouent très bien. Nathalie Baye
fait l'étalage de son incroyable sûreté de jeu : quelle actrice ! Pour Didier Bourdon,
je serais plus enclin à évoquer sa capacité naturelle à produire du comique avec un rien, ce don inné qui fonctionne ici parfaitement sur ce personnage falot et perdu.

Dans ce panégyrique, j'aurais honte à oublier les nombreux autres petits rôles annexes tenus avec une belle invention : Tarek Boudali,
par exemple sont parmi ceux qui ajoutent une puissante plus-value aux scènes, comme autant de petits coups de percussion supplémentaires.

Remarquable direction d'acteurs ou juste talent des comédiens ? Sans doute un juteux cocktail des deux fait de ce film un spectacle intéressant, plaisant, une belle occasion de découvrir de vrais talents de comédiens et d'écriture comique.

En effet, le scénario parvient sur une trame ordinaire à créer un véritable mouvement, une dynamique de gags solides, inattendus, des dialogues efficaces et drôles, à un rythme soutenu mais équilibré. Une très heureuse découverte pour ma part!

Trombi:
Norman Thavaud:

Michèle Laroque:

Kad Merad:

Joey Starr:

Vincent Desagnat:

Chantal Ladesou:

Laouni Mouhid (La Fouine):

Alice Dufour:

Philippe Duquesne:

Jo Prestia:

Yann Lerat, ? et David Bancel:

Tony Zarouel:

Adèle BernierMathilde Vitry et ?:

?, Julie Schotsmans et Christian Bujeau:

Valériane de Villeneuve:

Ibrahim Koudié:

Xavier Goulard:

Santi Sudaros:

Jean-Pierre Visini: (droite, right)

Adam Seddouki:

Yvonne Gradelet:

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? (droite, right):

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François-Xavier Ménage: